Retranscription des premières minutes :
- Cette bonne vieille rivalité entre Bordelais et Toulousains, bon, on a décidé d'en parler avec l'un des plus Toulousains des Toulousains.
- Éric Carrière, bonjour ! Bonjour.
- Bienvenue chez vous sur Sud Radio, Éric Carrière, des Chevaliers du Fiel. C'est difficile de vous dissocier de Sud Radio, quand même. Vous y avez...
- Oui, une grande partie de notre carrière, on la doit à Sud Radio. Donc il y a une amitié profonde.
- Oui, et une grande partie des grands moments de Sud Radio, on la doit aux Chevaliers du Fiel. C'est pour ça aussi qu'on est fidèles.
- Alors vous adorez le rugby, évidemment. Vous êtes Toulousain. Jeu de main, jeu de Toulousain, c'est normal.
- Oui, bien sûr. On est même ambassadeur du Stade Toulousain, tellement on aime.
- Oui, tellement vous aimez. Et qui aime bien, châtie bien, y compris les adversaires. À chaque fois qu'il y a un match important du stade, vous publiez une petite vidéo, les Chevaliers du Fiel. Tout de suite, on va écouter ce que vous avez publié. Il y a quelques heures, d'ailleurs, où vous avez un petit peu taquiné nos amis bordelais.
- Vous avez tout à Bordeaux. À Bordeaux, si vous voulez voir des cons un peu snob, vous avez le Cap-Ferré. Putain, c'est à quoi ? C'est à une demi-heure ? Il y a un cachon un peu plus... Ils ont les cons à portée de la main.
- Alors que nous, il faut se barrer. On va à Genève, on va à Monaco pour voir des snob pareils. Ou à Deauville.
- Les salles se comblent. À Bordeaux, ils l'ont. Ils n'en ont rien à foutre. Ils ont tout. Le TGV, le TGV. Ils l'ont, le TGV.
- Alors laissez-nous au moins la finale. Laissez-nous la finale. Vous êtes championne d'Europe. Vous n'allez pas vous casser les couilles à être championne de France.
- Vous n'avez rien à foutre d'être championne de France. Pourquoi il vous servirait, ce bouclier ? Il n'y a personne qui vous attaque. Personne ne vous attaque. Vous n'avez pas besoin de bouclier. Voilà. Allez, allez. Petit échange.
- Par pitié. Par pitié. Alors il y a deux choses, moi, qui me viennent à l'esprit quand je vous écoute. Bon, trois choses, parce que d'abord, je rigole, parce qu'en plus, j'aime toujours vous entendre. Première chose, d'abord, le Toulousain a l'air un peu plus modeste que d'habitude. Pardon, mais en rugby, pour le coup, là, on vous sent tout timide. Vous n'êtes pas si confiant que ça ? Non, non, pas si confiant. Non, parce que franchement, Bordeaux a une super équipe avec des super joueurs que, d'ailleurs, Toulousain aimerait bien avoir. Si Bielbarré veut habiter plus près de la source de la Garonne, qu'ils viennent. Mais non, évidemment qu'on est confiant, parce qu'on sait le potentiel de l'équipe. Et ce n'est pas parce qu'ils ont perdu trois fois cette année.
- Effectivement, ils ont perdu trois fois cette année. Mais bon, aujourd'hui...
- Oui, à l'heure dite, on va voir. Oui, on va voir, justement. Alors un petit peu de précédent. L'an dernier, en finale, 59 pour le stade Toulousain, 3 pour Bordeaux.
- C'était vraiment une ratelée. C'était gênant. C'était gênant pour vous. Et vous n'attendez pas du tout à ce scénario pour aujourd'hui. On est d'accord ? Non, mais moi... Enfin bon, voilà. Après, les pronostics, ce sont des pronostics. Mais je pense que ça va être une rude bataille, ça, c'est sûr. Mais que ça va se finir toujours du même côté, je crois.
- Oui. Toujours l'expérience du stade.
- Pourquoi pas. Mais vous avez raison de le souhaiter. La deuxième chose, je l'avais dit, qui me vient à l'esprit quand je vous entends... Bon, vous aimez bien à Toulouse. J'y ai vécu moi-même.
- Ce cliché du bordelais qui a le pull sur les épaules, qui va à Arcachon, qui est un peu snobinard comme ça. C'est ça, l'image du bordelais quand on est à Toulouse ? Déjà, pour moi, quelque chose au point. Nous, Toulousains, parmi les Toulousains, on fait des grandes tournées avec des grands, des grandes salles. Et dans nos étapes, il y a toujours Bordeaux, où on remplit l'aréna et où les gens sont formidables.
- C'est une anecdote....
Transcription générée par IA