Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin week-end, l'info éco plus, Didier Testo.
- Bonjour Didier. Bonjour Jean-Marie.
- Fondateur de la Bourse et la VTV, comme chaque dimanche sur Sud Radio, on suit l'actualité de l'économie avec vous.
- Cette semaine a vu les droits de douane entre la Chine et les Etats-Unis baisser.
- Est-ce que ça veut dire que ce problème est derrière eux ou pas ? Alors pour les marchés financiers, les marchés financiers eux ont été euphoriques.
- Il faut rappeler qu'il ne s'agit pourtant que d'une pause de 90 jours dans cette guerre commerciale.
- Les marchés sont d'ailleurs un peu calmés ensuite.
- Un sursis pour espérer trouver un accord.
- Alors nous ne sommes plus à 145% comme on l'avait évoqué, mais personne n'a de certitude sur la suite.
- Un accord sur ces droits de douane qui grâment de nouveau est possible.
- En Chine en tout cas, de nombreux emplois sont en jeu.
- Aux Etats-Unis, on voit bien que nombreuses entreprises sont coincées désormais car elles ne peuvent pas relocaliser leur production du jour au lendemain.
- Le sujet de fond demeure.
- Les chaînes d'approvisionnement sont toujours perturbées.
- Les cargos ne se déplacent pas par un simple claquement de bois, on le rappelle.
- La confiance n'est toujours pas revenue.
- Bref, il faut décrypter les annonces américaines.
- Avec sérieux, les marchés financiers ont mis leurs lunettes roses.
- La réalité est un peu moins glamour.
- Justement Didier, depuis le début de l'année, il ne se passe pas une semaine sans annonces de Donald Trump.
- Est-ce que ça ne cache pas d'autres sujets qui sont pourtant essentiels pour l'économie ? Oui, il faut le dire.
- Nous traversons un désordre international inédit avec trois voire quatre guerres qui font actuellement rage.
- L'Ukraine bien entendu en Europe, Israël à Gaza, au Soudan également une guerre importante.
- L'Inde contre le Pakistan, nous parlons là de deux puissances nucléaires.
- Les droits de douane bloquent.
- L'économie mondiale et l'illusion serait de croire que nous pourrions, par je sais quel miracle, revenir à un ordre ancien.
- Nous célébrons cette année le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
- Mais les dirigeants russes et chinois viennent de se rencontrer à Moscou pour comparer les forces fascistes arrogantes vaincues en 1945 à ce qui est, je cite, l'unilatéralisme, l'hégémonie et l'intimidation d'aujourd'hui, en gros la nôtre.
- La Russie a une économie tournée exclusivement vers la guerre.
- Vladimir Poutine veut restaurer l'empire russe.
- L'Inde a des ambitions aussi face au Pakistan qui est soutenu par la Chine.
- Des puissances économiques moyennes comme la Turquie, le Brésil ou l'Afrique du Sud peuvent aussi trouver des opportunités dans ce désordre mondial comme d'ailleurs les monarchies pétrolières que visite actuellement Donald Trump.
- Et 80 ans après Hiroshima ou Nagasaki, il faut rappeler que la guerre qui est menée par la Russie dotée de l'arme nucléaire contre l'Ukraine, c'est un pays qui avait renoncé justement à ses armes nucléaires au temps de l'ère soviétique en 1994, en échange de garanties de sécurité de la part des Etats-Unis, du Royaume-Uni et oui, je ne rigole pas, de la Russie.
- C'est désormais en Corée du Sud que l'Etat réfléchit à l'acquisition de l'arme nucléaire face à son voisin, Melikeuk, qui est soutenu par les Russes.
- Un nouvel ordre économique et géopolitique se dessine donc.
- Vous avez raison, la Russie avait promis de respecter les frontières ukrainiennes en échange du renoncement de l'Ukraine à l'arme atomique.
- Comme quoi, vous voyez...
- Bon, allez, on continue à parler de ce que vous analysez.
- Géopolitique, économie, tout se mêle en fait dans un nouvel ordre international ? Alors, vous le voyez dans la bataille technologique en cours, artificielle, la surprise du Chinois d'Ipsic n'interdit pas de penser qu'il pourrait y avoir des surprises aussi sur la partie militaire.
- Guerre pour les plus de dernière génération, le sujet des terres rares pour la transition énergétique, le contrôle des données, des réseaux de communication.
- Changement climatique, lui, ne change pas.
- La croissance démographique est toujours là.
- La concurrence pour les ressources en eau, les pressions migratoires massives avec le changement climatique, oui.
- La Chine a sans doute intérêt à préserver le commerce mondial pour son économie, mais la mondialisation, nouvelle version, le...
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