Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin week-end, l'info éco plus, Didier Testo.
- Bonjour mon cher Didier.
- Bonjour Maxime.
- En cette veille de fête, vous allez revenir en détail sur l'épargne des Français.
- Oui, avec un baromètre intéressant de l'autorité des marchés financiers dans sa dernière édition.
- Cette étude montre un intérêt croissant des Français pour les placements en action, mais aussi l'utilisation de l'intelligence artificielle comme source d'informations avant d'investir.
- 34% des Français déclarent s'intéresser aux placements en action, un niveau jamais atteint depuis 2017, qui est l'année de la création du baromètre.
- Un tiers envisage d'investir en action au cours des 12 prochains mois.
- 61% d'entre eux disent s'informer sur l'évolution de la bourse et des marchés financiers.
- En France, 4 foyers sur 10 ne détiennent quand même aucun produit d'investissement.
- C'est un chiffre qui est stable depuis 2024.
- Côté risque, alors les Français sont moins nombreux à estimer que le niveau de risque des crypto-actifs est important.
- Ils sont 48% contre 66 en 2024.
- Côté gestion de leurs placements, de plus en plus d'épargnants, déclarent gérer leurs placements financiers de manière autonome.
- C'est une tendance en rousse depuis plusieurs années.
- Ils s'informent également auprès d'un conseiller financier ou bancaire.
- Mais ils utilisent aussi l'intelligence artificielle comme source d'informations.
- Un Français sur 9 indique ainsi l'utiliser comme source d'informations avant de réaliser un placement.
- Pour mieux comprendre l'investissement, on se renseignait sur les caractéristiques de ce placement.
- Et une majorité, par exemple, a recours pour mieux comprendre l'investissement, pour se renseigner sur le produit.
- Et de nombreux utilisateurs se servent aussi pour trouver eux-mêmes, un placement adapté à leurs besoins.
- Voilà, c'est une enquête qui a été réalisée de septembre à octobre 2025 par l'AMF.
- Il y a aussi une histoire monétaire, sans doute oubliée, mais qui concerne le dollar et l'or.
- Ah oui, cette histoire, elle est forte.
- Cette fin d'année, j'avais envie de vous la rappeler, parce qu'oubliée par la plupart d'entre nous, ça date de 1933, avec un décret exécutif 6102, qui obligea les citoyens américains, dites-vous bien, à rendre leurs pièces d'or.
- Vous avez entendu ? Rendre vos pièces d'or.
- C'est Franklin Roosevelt, le président des États-Unis, qui signe ce décret le 5 avril 1933, cet exécutif ordinaire argant d'une urgence grave.
- Et il interdit alors l'accumulation de pièces d'or, de lingots, de certificats de détention d'or sur le territoire des États-Unis, au-delà d'un plafond de 100 dollars.
- La menace même est une amende de 10 000, voire 10 000 dollars, 10 ans de prison.
- Et le gouvernement, alors, payait 20,67 dollars l'once, après l'avoir collecté, avec un prix officiel qui monte à 35 dollars l'once.
- Du jour au lendemain, en fait, cela dévalue à l'heure.
- Voilà, avec un transfert, tout simplement, de la richesse du public vers le gouvernement.
- Et en 71, on le rappelle, l'étalon or a finalement disparu.
- C'est assez logique.
- Finalement, lier la monnaie à l'or limitait les capacités du gouvernement, des gouvernements, à jouer avec la politique monétaire.
- Cela veut dire que les systèmes monétaires ne sont jamais vraiment neutres aux États-Unis.
- Rendez-vous en 2026 avec le nouveau président de la réserve fédérale américaine, qui serait un ami de Donald Trump.
- Et on va rester dans cet univers monétaire, mais cette fois-ci, pour parler de l'argent métal.
- Oui, parce qu'on pourrait dire que l'argent n'est plus un métal précieux, mais un métal de guerre.
- Les États-Unis ont ajouté l'argent à la liste des minerais critiques.
- C'est un tournant.
- Ce n'est pas pour protéger les cours des bagues ou des pièces de monnaie, mais c'est d'abord pour l'énergie.
- Il faut rappeler, pas de panneau solaire sans argent, pas de missiles de guidage, des missiles sans argent non plus.
- Et c'est un article du Jerusalem Post qui revient sur ce thème.
- C'est pendant des décennies, finalement, on pouvait dire que l'argent n'avait pas intéressé.
- On a pu voir l'argent métal gaspillé, s'entasser dans les décharges.
- Demande industrielle qui a ensuite évolué avec le solaire, les véhicules électriques, l'électronique.
- Mais on avait une baisse de l'approvisionnement minier, diminution de la production des fonderies.
- Les stocks mondiaux sont devenus sous pression.
- En classant ce métal critique, les États-Unis activent des leviers de protectionnistes...
Transcription générée par IA