Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, la France dans tous ses états, les perles du jour. » Le 4 avril 2020, deux personnes sont tuées et cinq autres blessées lors d'un attentat au couteau à Romand-sur-Isère.
- Hier s'est ouvert le procès de l'assaillant Abdallah Ousmane Ahmed devant la cour d'assises à Paris.
- « Une véritable tragédie, c'était en avril 2020 dans les rues de Romand-sur-Isère et Abdallah Ousmane Ahmed se munit d'un couteau et commence à poignarder des passants, rentre dans des commerces, dans des boutiques.
- Du deux personnes, Thierry Nivon, 54 ans, et Julien Vivon, 43 ans, poignardait devant sa femme et son enfant.
- Il continue et blesse d'autres personnes dans un état.
- Alors voilà, la question est, est-ce que c'était dans un état de démence ou était-il en possession de ses moyens ? Des experts se sont pochés sur son cas.
- Certains ont considéré qu'il y avait un trouble psychiatrique, psychologique.
- D'autres, qu'il y avait un discernement qui était altéré.
- Et certains ne partagent pas cet avis.
- Le problème est de savoir comment on peut prévoir, comment on peut empêcher.
- Abdallah Ousmane Ahmed était originaire du Soudan, qui est un pays où il y a effectivement une situation tragique.
- Il est arrivé certainement ébranlé par cette situation.
- Il a eu un titre de séjour, une carte de séjour de 10 ans.
- Il était marié, il vivait, j'allais dire, de façon normale, avec un emploi dans une usine.
- Et puis tout d'un coup, voilà, dérapage, accident.
- Alors, accident psychologique.
- Accident terroriste.
- Voilà, en tout cas, ce qui est sûr, c'est que le procès s'ouvre et qu'on a envie de savoir exactement ce qui s'est passé.
- Est-ce qu'on a manqué de prudence ? Est-ce qu'on aurait pu suivre ce dossier de façon plus proche ? Voilà, quelqu'un qui arrive du Soudan, c'est certain qu'il y a une forte tension.
- Une forte tension.
- Lui, avait-il des antécédents ? A-t-il vécu sur place ? On ne peut pas se pencher sur tout le cas des immigrés arrivant en France pour savoir quelle est leur situation, quel est leur état de santé.
- Enfin.
- Enfin, sauf que les habitants de Romand-sur-Isère qui ont vécu cette tragédie, avec deux morts et cinq blessés, se disent aujourd'hui qu'ils ne se sentent pas en protection, que la justice arrive trop tard et que la police n'a pas fait ce qu'elle avait à faire.
- Il y a un malaise évident.
- On verra bien quelles seront les conclusions de ce procès, mais je pense qu'il faudra en tirer les conséquences et certainement prévoir un système de prévention plus efficace que ce qu'on a aujourd'hui pour éviter d'autres tragédies de ce genre.
- Ma chère Maud, on vit un drame en France.
- Il y a des gens qui sont de petite taille, qu'on appelle des nains.
- Il y avait des traditions anciennes, notamment le lancé de nains, que l'on peut mettre sur le même registre que les combats de coq ou les combats de chien qui ont été interdits, parce que ça c'est très très cruel.
- Et le lancé de nains a été interdit parce qu'on considère qu'il y a une discrimination physique à la personne.
- Or pourtant, nous avons rencontré une personne de petite taille, un nain, qui n'est pas du tout content de cette interdiction du lancé de nains, parce qu'il en vivait.
- Racontez-nous cette histoire.
- Ça fait 30 ans qu'il est interdit, Perico, de pratiquer le lancé de nains en France.
- Alors oui, ça a vraiment existé et ça existe encore dans d'autres pays, mais plus chez nous.
- Ça peut faire sourire, mais on parle quand même d'humains, de personnes de petite taille, parce que je vois venir les associations qui nous disent qu'on n'a pas le droit de dire nain, maintenant il faut dire des personnes de petite taille, qui étaient lancées par la foule comme des boulets de canon pour amuser la galerie.
- Alors, pourquoi est-ce qu'on en reparle aujourd'hui tout d'un coup ? Eh bien parce que parmi les stars du lancé de nains, Manuel Wackenheim, alias Skyman, est sorti du silence hier dans plusieurs médias pour raconter son histoire, parce qu'il y a 30 ans, Skyman était une véritable vedette qui se laissait propulser par...
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