Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, la France dans tous ses états, les perles du jour.
- Au revoir président.
- Qu'est-ce que c'est que ce truc Corinne ?Mon Perico, si vous croisez Patrick Roger, le directeur de Sud Radio, on est entre nous, et que pour une raison ou pour une autre vous vous disputez, sachez que vous avez désormais le droit d'insulter votre patron sans être licencié.
- Ma chère Maude, je ne profiterai pas de votre suggestion pour vérifier l'information.
- C'est pas une suggestion.
- Voilà, le respect que nous inspire Patrick Roger éloigne de nous toute tentation de le traiter de quoi que ce soit.
- Mais pourtant, il y a eu un cas, c'est un entraîneur de football qui était affecté à un centre de formation, et puis son directeur lui dit finalement, vous ne serez pas affecté au centre de formation, vous serez mis dans une fonction subsidiaire, vous ne serez pas avec l'équipe première mais avec une formation secondaire.
- Donc il s'est énervé, ça s'est mal passé, ça ne lui a pas plu du tout, et dans la conversation il a utilisé du terme, c'est un comportement de salopard.
- Le directeur général avait enregistré à l'insu du salarié cette expression, il s'en est suivi une procédure de licenciement, ils ont accusé de faute grave, il a accusé de faute grave, il a mis un terme au CDD qui a été dénoncé, et donc le collaborateur, l'entraîneur a été mis à pied.
- Comme vous pouvez l'imaginer, il ne s'est pas laissé faire, prud'homme, tribunal, cours d'appel, et la cour d'appel donne partiellement raison aux salariés en disant oui, il n'y a pas faute grave puisque l'expression telle qu'elle n'a pas été diffusée sur le public, c'était une conversation privée et qu'en plus elle a été enregistrée en son insu, donc on considère qu'il n'y a pas faute grave.
- Attention, ça ne veut pas dire que vous avez le droit de traiter votre patron de salopard ou de connard, de l'injurier, l'injure est quand même sanctionnée, mais c'est une faute réelle, ça veut dire que c'est une faute simple, et si les dirigeants de cette société avaient mis un terme au CDD de cet entraîneur pour faute réelle, vous voyez les subtilités du droit français, et bien la rigueur ça passait, mais ils ont invoqué une formule qui ne correspond pas à la réalité, la faute grave, et donc le CDD n'a pas été annulé, et donc on peut traiter, alors il ne faut pas traiter son patron de salopard ni de connard, voilà, c'est pas bien, et si ça se passe, il faut que ce soit évidemment tout à fait confidentiel, n'est-ce pas, vous me traitez de vieux chenoc de temps en temps, mais ça reste entre nous, je ne vous dis rien, enfin voilà, on en est, ça s'est fini comme ça, donc attention aux subtilités du droit français.
- Une histoire moins drôle cette fois, Perico, on parlait des églises détruites, vandalisées, mais on parle si peu des églises à vendre.
- Oui, ça se passe à Grenoble, c'est l'église Saint-Luc qui a été mise en vente par le diocèse pour des raisons financières, alors rappelons quelque chose de très important pour comprendre, en 1905, il y a eu, après la loi de séparation de l'église d'État, une confiscation par l'État des biens du clergé, donc tout ce qui est avant 1905, et grâce au ciel, ce sont nos cathédrales et tous les monuments historiques qui coûtent très cher à entretenir, c'est aux frais de l'État.
- En revanche, tous les bâtiments qui ont été construits par l'église, par les églises en général, ça peut être un temple, une mosquée, une synagogue, mais enfin tout ce qui a été construit après 1905 pour ce qui est des églises appartient à l'église catholique.
- Cette église Saint-Luc nécessitait des frais d'entretien qui n'étaient pas compatibles avec les deniers du culte, et donc le diocèse de Grenoble a décidé de s'en séparer.
- La dernière messe a eu lieu dimanche dernier, 23 novembre, célébrée par le père Francis Verstraet, un prêtre centenaire, tous les fidèles pleuraient, ils sont venus autour de lui,...
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