Retranscription des premières minutes :
- Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses États.
- La position ambiguë d'Emmanuel Macron vis-à-vis de l'accord entre l'Union européenne et le Mercosur sidère les agriculteurs français, Perricot.
- Oui. C'est pas seulement une position ambiguë. C'est une virevolte. Enfin il nous a expliqué qu'il était le rempart des intérêts agricoles français, qu'il ne signerait pas le Mercosur, qu'il ne céderait pas. Et il avait la pression du reste de l'Union européenne et surtout de la Commission européenne, puisque Mme Van der Leyden, elle tient absolument à ce Mercosur qui est très profitable à l'économie allemande.
- Rappelons-le qu'on joue toujours dans les intérêts allemands. Et là, le président de la République va à Bélém et nous explique « Ben oui, j'ai regardé. Finalement, on a eu des garanties. C'est positif. On a des contreparties. En fait, tout ça n'est pas vérifiable.
- Et chaque fois qu'on a eu à le mettre en place, on voit bien que finalement, les agriculteurs français... » Parce qu'il y a toujours des clauses qui ne sont pas applicables. On a même parlé... Ça fait presque 8 jours qu'on en parle.
- J'ai dénoncé avant-hier les clauses de compensation. C'est-à-dire que les concessions qu'on fera pour protéger les agriculteurs devront être compensées par des subventions rajoutées. C'est inadmissible. Et là, l'ambiguïté du président de la République est plus qu'une ambiguïté.
- Alors évidemment, les agriculteurs parlent de trahison. Les syndicats agricoles qui étaient vent debout, qu'on promène depuis des mois, depuis des années, Gabriel Attal avec sa mode de paille, sa conférence de presse, les lois EGalim qui étaient là pour les protéger, rien n'a évolué.
- Ils sont toujours dans une situation absolument tragique.
- La ministre de l'Agriculture va les recevoir, mais elle n'a rien à leur proposer de plus extraordinaire que ça.
- Si le Mercosur est signé, les produits d'Amérique du Sud rentreront sur le marché français.
- Des produits qui sont interdits de fabrication en Europe et en France, interdits de laboration, vont inonder le marché.
- Et ça sera une fois de plus nos paysans qui sont déjà à bout, qui sont aux abois, qui étant victimes de cette...
- C'est une forfaiture politique. Ce traité est une forfaiture politique pour bien des raisons, mais notamment pour nos paysannes et nos paysans qui se battent et qui, chaque jour, on en rajoute une couche de plus pour les pousser dans le désespoir.
- Donc là, c'est grave. J'espère que la France, le gouvernement, puisqu'on sait prendre des décisions, prendront les résolutions suffisantes, nécessaires, courageuses et attendues par tout le pays pour que le Mercosur ne pose aucun problème, soit qu'il ne soit pas signé, soit qu'il soit vidé des substances qui posent préjudice à l'agriculture française.
- ...
- La campagne des municipales a déjà commencé. Le candidat à la mairie de Paris, David Béliard, évoque déjà une priorité, disons, sanitaire.
- Eh oui. On reparle des salles de shoot qui avaient un petit peu semé le trouble chez les riverains parisiens des quartiers où elles sont installées.
- On met même en doute leur efficacité. Est-ce que c'est si porteur que ça ? Et là, David Béliard, adjoint à la mairie de Paris et candidat aux prochaines municipales, il va un peu plus loin.
- Il veut les multiplier. Et surtout, il voudrait les rendre mobiles pour qu'elles soient...
- Les rapprocher des usagers. Mais c'est-à-dire quoi ? Que les gens qui se droguent, les gens qui se piquent sont des gens qui le font comme si on achetait une motte de beurre, un fromage, une baguette de pain ou une paire de chaussettes.
- Ce sont des usagers qui montent dans l'autobus ou dans le métro. C'est devenu quoi ? C'est devenu...
- C'est énorme.
- La drogue est devenue un service public pour lequel il faut mettre en place un système d'accès et puis une forme d'assistanat.
- Pourquoi pas ? Mais je pense qu'à un moment donné, on va demander... C'est aussi la rembourser par la Sécurité sociale.
- On dirait une partie, déjà. Les seringues sont gratuites. C'est hallucinant. Je ne sais pas où il veut aller, à quoi il veut en venir.
- Ça ne fait que braquer. Et c'est un vrai problème. Et il faut accompagner les toxicomanes. Il faut aider ces...
Transcription générée par IA