Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, la France dans tous ses états, les perles du jour. » « Perico, vous avez une voiture ? » « J'ai une voiture. » « Vous mettez de l'essence ? » « Alors, je mets de l'essence et j'ai de la Diblou. Mais, mais, mais, j'aurais aussi pu mettre du... » « Du bioéthanol, par exemple, et la facture risque d'être salée à la fin du mois. Je vous laisse expliquer pourquoi. » « Alors, qui veut la peau du bioéthanol ? Nous produisons du bioéthanol en France parce que nous avons de la betterave.
- Nous avons des champs de betterave en brie et en brosse. Enfin, c'est une verrissable ressource agricole.
- Et pour autant, eh bien, le bioéthanol pourrait passer de 0,71 euros à 1,20 euros, soit près de plus de 50% d'augmentation.
- Réduction de la défiscalisation prévue dans la prochaine loi de finances, voilà, du budget, du budget le cornu.
- On s'étonne de cette sanction. On est aujourd'hui dans un monde qui est soucieux de l'environnement, le bilan carbone, l'énergie, et on taxe, on surtaxe, on pénalise une énergie, un carburant qui, justement, va dans le sens de ce que veulent les écologistes.
- C'est très étonnant. Alors, quelle est l'origine de ce problème ? Alors, on suppose, effectivement, que les écologistes sont frileux sur le bioéthanol parce qu'on sait que le Brésil, qui est un grand producteur de bioéthanol, des millions de mètres cubes, eh bien, voilà, procède à une déforestation sauvage de l'Amazonie et que le bioéthanol est un symbole anti-écologique au niveau de Brésil. Mais on n'est pas au Brésil. On est en Brie, on est en Beauce, dans la campagne française, on produit de la betterave. Donc, on s'étonne que, eh bien, Bercy, au lieu d'encourager l'usage de ce carburant qui est propre, en tout cas, qui limite les effets de pollution et la dégradation de l'environnement, on s'étonne que Bercy, dans cette loi de finances, parce que c'est forcément des gens de Bercy qui le suggèrent, passer de 0,71 à 1,20 €, ça fait quand même très mal.
- Est-ce qu'on va pouvoir interpeller les autorités ? Est-ce qu'à l'Assemblée nationale, puisque Sébastien Lecornu a dit qu'aujourd'hui, la parole est aux députés et au Parlement, est-ce que les parlementaires vont pouvoir inverser cette tendance ? On va discuter article par article. En tout cas, il faut essayer de sauver le bioéthanol.
- Et Perricot, on peut même préciser que c'est comme ça qu'est né le mouvement des Gilets jaunes en 2018, avec l'augmentation des tarifs, justement, des biocarburants, de l'essence.
- Autrefois, les colères venaient quand on touchait au pain, au prix de la farine. Et aujourd'hui, les colères populaires...
- Elles reviennent quand on commence à toucher aux carburants et aux moyens d'énergie.
- La Tour Eiffel part en balade comme une folle. Elle saute la Seine à pieds joints, puis elle dit « Tant pis pour moi si je suis malade, je m'embêtais toute seule dans mon coin ».
- Avec 7 millions de visiteurs par an, dont 75% d'étrangers, la Tour Eiffel, notre dame de fer, est l'un des monuments les plus visités du monde.
- Quatrième monument français.
- Voilà, je vais rappeler qu'il y a, à part Disneyland et Lourdes, vous avez Louvre, le Louvre, le château de Versailles, voilà, et la Tour Eiffel qui est au cœur de Paris.
- Voilà, la Tour Eiffel est contrôlée par la mairie de Paris, la CETE, Société d'exploitation, la Tour Eiffel. Eh bien la Tour Eiffel arrive à être dans rouge.
- Malgré son succès, malgré les masses qui y vont tous les ans, eh bien la mairie de Paris s'est débrouillée pour avoir des comptes déficitaires à la Tour Eiffel.
- Elle cumule 149 millions de pertes de recettes.
- Pour 156 millions de surcoûts d'investissement.
- Mais comment on a pu en arriver là ? Comment Mme Hidalgo a-t-elle pu plomber ce monument, j'allais dire, international, qui est une source de richesse, et qui aujourd'hui, eh bien, est dans le rouge ? C'est quand même stupéfiant qu'on ait à disposition, j'allais dire, un monument aussi glorieux.
- On a des visiteurs, on a toutes les raisons d'espérer, on a toutes les raisons de gérer.
- Eh bien on se...
Transcription générée par IA