Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, la France dans tous ses états, les perles du jour. » L'INSEE a publié en toute fin de semaine dernière des données nouvelles sur le nombre et la proportion des étrangers et des immigrés en France.
- Et la chronique de Dominique Seux sur France Inter ce matin ne vous a pas plu, Perricot ? Disons qu'elle m'a étonné. Dominique Seux, qui est toujours quelqu'un d'avisé, même s'il se positionne dans une lecture très précise de l'économie et de la politique, disait ce matin que la démographie, quelque part, s'y cluit, n'a rien à voir. D'autres pays européens en ont plus que nous.
- Il signait qu'il y en a, je crois, c'était 433 000 qui arrivent par an. Et que c'était surtout un ressenti.
- Dominique Seux insiste sur le fait que notre situation démographique...
- fait qu'il faudra toujours avoir des immigrés, puisque notre population ne permet plus, j'allais dire, de fournir de la main-d'oeuvre dans certaines activités socioprofessionnelles.
- Et qu'ensuite, effectivement, aux journées historiques de Blois, une tribune avait signalé qu'on parlait toujours, il avait cité la racaille, et jamais de l'immigration qui marche.
- Mais oui, c'est un fait, bien sûr, que la France a des étrangers, a des immigrés, elle en a toujours eu, qui sont intégrés.
- Et voilà, on parle de ceux qui posent problème. Le souci premier de l'immigration, c'est que la France puisse, s'il s'agit, comme disait Michel Rocard, d'accueillir toute la misère du monde, elle ne le peut pas, mais si elle doit quand même le faire, c'est d'assurer à ces populations qui viennent en France des conditions de séjour, de travail, des conditions sociales décentes.
- Et si, évidemment, le seuil est franchi d'une immigration non choisie, on n'arrive pas à remplir cet enjeu.
- Voilà, donc je m'étonnais que Dominique Seux, qui...
- Et puis un coup de gueule à l'endroit du président de la SNCF.
- Alors, en 2023, on va citer les chiffres, la SNCF a coûté 21 milliards d'euros à l'État.
- C'est-à-dire que l'État, nos impôts, ont contribué pour 21 milliards au financement de la SNCF.
- C'est un service public, ce sont les chemins de fer, c'est tout à fait normal.
- Cela correspond à peu près à 1 000 euros payés par chômage.
- Chaque contribuable pour ce financement.
- Cela a permis, ce don à son président d'alors, Jean-Pierre Farandou, de signer un accord d'entreprise qui lui a permis de contourner la loi sur les retraites décidées par le gouvernement.
- C'est-à-dire qu'il a pris une décision, lui, dans sa Société nationale des chemins de fer français, eh bien, de prolonger, de raccourcir, de ménager les retraites de façon contraire à ce que la loi nationale le prévoyait.
- Eh bien, il s'avère aujourd'hui que Jean-Pierre Farandou, qui a été nommé ministre du Travail, eh bien, ne doutons pas, puisque c'est l'enjeu, je le disais tout à l'heure, l'enjeu, c'est la réforme des retraites, de l'abandonner, ne doutons pas qu'il donnera des conseils avisés au Premier ministre pour torpiller la loi sur la réforme des retraites.
- Voilà, je fais ce constat.
- On verra bien ce que ça donnera dans les heures qui viennent, au moment de la déclaration de politique générale.
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Transcription générée par IA