Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Laurence Garcia.
- C'est notre carte blanche au festival d'été. Quel festival à 7h09 ? Nous sommes en ligne avec Jean-Louis Guillemont, maire de Marciac et président du festival Jazz in Marciac qui commence lundi jusqu'au 7 août. Bonjour Jean-Louis Guillemont.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous. J'imagine que là vous devez être en plein préparatif ? Nous sommes effectivement dans le dernier préparatif, mais c'est très aimable.
- Oui, j'imagine. C'est vous le créateur du festival.
- Oui.
- Ça remonte à quelques années me semble-t-il.
- Et 1978 pour être précis, oui.
- Alors chaque été depuis 1978, le village passe de plus d'un millier d'habitants à plus de 250 000 spectateurs, c'est ça en gros au niveau des chiffres ? 320 000 au cours de la dernière estimation.
- Dites-moi, j'imagine que c'est un moment attendu aussi bien par le public, les villageois et les commerçants ? Oui, c'est un moment extrêmement important de la vie de notre ville.
- C'est un moment extrêmement important de la vie de notre territoire, le territoire d'Alzheimerciac est le seul festival qui a donné naissance, je crois, à un projet culturel de territoire qui permet d'alimenter la dynamique, je vais dire, non seulement de notre commune mais de tout le territoire dans lequel elle s'inscrit et donc de porter un véritable projet culturel de grande qualité.
- Oui, à grande qualité, là on est 47e édition. Est-ce que vous pouvez nous donner les points forts de cette programmation parce que j'ai vu des noms, on est dans l'élite des talents du monde entier là.
- Donnez-nous quelques noms.
- Voilà, en dehors de Herbie & Coq, de Wynton Marsalis, Gregory Porter, Roberto Fonseca, etc. qui ont fait les beaux jours de Janine Martiag, nous accueillons également les musiciens de la nouvelle génération qui constituent à nos yeux le devenir de cette musique.
- Je veux parler de Tyrek McDowell, de Veronica Swift, de Christian Sands et puis trois grands événements, la présence de Robert Plant à l'ouverture demain et puis Santana dans quelques jours, Ben Harper, donc vraiment des têtes d'affiche.
- Et aussi une place qui est faite à des musiciens plus jeunes comme les Phyllis Lyers, Deluxe ou Mutt qui seront parmi nous également et qui devraient, je crois, apporter au public tout ce qu'ils attendent d'eux.
- Côté musicienne, c'est pas mal non plus, Roda Scott, Didi Bredjouetor.
- Oui, Madeleine Perroux, beaucoup beaucoup de musiciennes et même des orchestres qui sont entièrement constitués de femmes, ce qui est remarquable dans une promotion comme la nôtre.
- C'est ça, parce que c'est...
- Le jazz, c'est plutôt les jazz. L'objectif, c'est l'intergénérationnel aussi.
- Oui, jazz in Marseille, c'est le jazz, bien évidemment, mais également toutes les musiques cousines et une ouverture, je veux dire, à d'autres formes d'expression musicale qui nous permettent aujourd'hui de donner satisfaction à un public de plus en plus nombreux.
- Comment vous pourriez qualifier un petit peu, on parlait depuis 1978, des grands noms avec des artistes habitués. C'est quoi en fait les valeurs de la famille de Marciac, si on peut parler de famille ? Oui, d'abord, ce sont les valeurs de l'éducation populaire. Nous sommes un festival né d'un foyer de jeunes d'éducation populaire.
- Et puis, c'est un festival qui s'adresse très largement à l'ensemble de ses publics, nous pouvons dire aujourd'hui, et qui réserve une place importante dans le classe du festival PIS sur la place de l'Hôtel de Ville, à des concerts gratuits qui permettent à tous, je veux dire, d'avoir accès à la culture, ce qui est une donnée extrêmement importante à nos yeux aujourd'hui.
- C'est votre off à vous comme avignon, en fait.
- Exactement.
- Mais oui, et d'accès gratuit.
- Exactement, tout à fait. Le but du jeu, c'est aussi forcément les familles. Justement, vous parliez des projets de développement du pôle culturel et touristique dans votre région.
- On sait qu'il y a beaucoup, beaucoup de festivals aujourd'hui qui subissent l'inflation. Ça peut être compliqué aussi pour beaucoup d'acteurs culturels dans les territoires ou ailleurs.
- Comment vous résistez, vous ? La culture est en souffrance aujourd'hui, au sein des territoires ruraux, bien évidemment, mais un petit peu partout.
- Et donc, aujourd'hui, notre mode de résistance...
- C'est bien...
Transcription générée par IA