Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Vous avez créé une mama qui n'a rien d'une bonne patte.
- À l'accent du midi, vous avez toujours ajouté celui de la sincérité.
- En devenant un transformiste, vous avez transformé votre vie.
- Vous allez aujourd'hui donc raconter votre carrière sans phare.
- Bonjour Zizi Dupanier.
- Bonjour monsieur, je suis tellement ému de vous rencontrer.
- Moi aussi, parce qu'on ne s'est jamais rencontrés.
- Non, non, non.
- Donc, on va évoquer votre parcours, c'est le principe des clés d'une vie, vous le savez, en évoquant votre nouveau spectacle à la Comédie Bastille, qui est un triomphe une fois de plus.
- Mais vous avez un parcours totalement atypique, pour des tas de raisons, et j'ai trouvé des dates pour le raconter.
- La première est récente, mais elle est récente, mais liée au passé, le 16 mai 2018, une soirée mythique pour les amateurs de football.
- Le contrôle manqué par Sambourg-Guissa, avec Antoine Griezmann.
- Oh, ils sont plus lourds ! Marseille contre Atletico de Madrid, en 2018, et vous êtes à la télévision d'un journal de France 3, comme supporter de Marseille.
- Vous vous en souvenez ? Oui.
- Absolument.
- C'est normal, je pense que c'est mon ADN.
- Oui, exactement.
- C'est dans mon ADN.
- Mais en même temps, bon, ça n'a pas porté de chance à Marseille, qui a perdu 3-0.
- Mais surtout, dans cette séquence surréaliste, vous vous êtes déguisé en Pamela Anderson, au temps de Alerte Malibu.
- Pourquoi ? Parce qu'il n'y avait pas de raison qu'une blonde américaine essaie de me voler ma place.
- C'est moi, la blonde de Marseille.
- Exactement.
- Et Pamela Anderson, vous l'aviez rencontrée ? Oui, bien sûr, parce qu'elle était avec Adil Rami.
- Et donc, il y avait des articles dans tous les journaux.
- Et en plus, on habitait le même quartier, le 8e, à Marseille.
- Elle faisait ses courses au même endroit que moi.
- Et un jour, je me suis approchée.
- Je n'étais pas dans le costume de Ziz.
- J'étais en civil.
- Et je lui ai raconté que c'était moi qui disais toutes ces horreurs.
- C'est vrai.
- Et elle a beaucoup ri, elle a beaucoup d'humour.
- Effectivement, elle rit de tout et encore aujourd'hui.
- Donc, en fait, elle a démarré très curieusement, elle.
- Elle avait un t-shirt de bière.
- En 1989, Pamela Anderson assiste à un match de football canadien.
- Elle apparaît à l'écran avec ce t-shirt de la marque de bière.
- Les responsables de cette marque de bière l'ont trouvé formidable.
- L'ont engagée comme mannequin et elle a fait sa carrière.
- C'est fabuleux, comme quoi, vous voyez.
- La bière pour te faire mousser.
- Il suffit de boire un coup.
- Voilà.
- Alors, Marseille, c'est effectivement la ville où vous êtes née, où vous avez grandi.
- Oui, oui.
- Et j'y suis très attaché.
- Je n'y vis plus.
- Je ne vis pas très loin.
- J'ai pris de la hauteur, on va dire.
- Je vis sur les hauteurs d'Allo, qui sont les collines de Marcel Pagnol.
- Et d'Allo, d'en haut du village, il y a un balcon et une vue sur Marseille.
- Et je crois qu'aujourd'hui, c'est de là-haut que Marseille est le plus beau.
- Oui.
- D'ailleurs, je crois qu'Allo, Nicolas Pagnol, est en train de préparer un musée.
- Tout à fait.
- Avec la maison de Marcel Pagnol.
- Exactement.
- Et dans l'ancienne usine électrique du village d'Allo, il va y avoir le premier musée Marcel Pagnol.
- Exactement.
- Je crois que ce sera pour 2026 ou 2027.
- Tout à fait.
- Alors, pour l'état civil, vous êtes Louis Nathiana.
- Nathiana.
- Et vous êtes devenu Thierry Wilson.
- Oui.
- Par hasard.
- Parce qu'à l'époque où j'ai débuté, à la fin des années 80, le directeur artistique de chez Madame Arthur, qui s'appelait Fifi, et qui avait énormément de talent, m'a dit, tu ne peux pas être Louis Nathiana.
- Ce n'est pas un nom de scène.
- Et il m'a dit, qui est...
- Ton humoriste préféré, ton chansonnier préféré.
- Et j'ai répondu Thierry Leluron, pour qui j'avais une grande admiration.
- Et il m'a dit, bon, OK, Thierry, et ton acteur préféré.
- J'ai dit Lambert Wilson.
- Et il m'a dit, tu seras Thierry Wilson.
- C'est vrai que Thierry...
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