Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité, vous repartez en campagne en l'évoquant dans vos nouvelles chansons.
- Vivre au contact de la nature vous a permis de le rester, nature.
- On dit qu'impossible n'est pas français, vous le démontrez à travers votre nouvel album.
- Bonjour Lilian Renaud.
- Bonjour.
- Alors on vous retrouve, on vous avait accueilli d'après mes fiches en 2019.
- Vous avez fait du chemin depuis.
- Donc le principe des clés d'une vie c'est de raconter votre parcours.
- Donc on a des choses à raconter entre 2019 et 2025 et avant.
- A l'occasion de la sortie de ce nouvel album, les chemins du possible, qu'on va bien sûr évoquer dans l'émission.
- Donc la première date que j'ai choisie, c'est le 15 mai 2015.
- C'était une fête populaire, il y a 200 mètres de queue et c'est à Micropolis.
- Ça vous dit quelque chose ? Oui ça me dit quelque chose, c'était après The Voice je pense.
- Exactement.
- Je suis revenu.
- C'était la foire, une foire dans votre origine.
- Et on vous annonce, quand on voit les images, c'est insensé, c'est une foule immense.
- Oui, c'est vrai que ça avait fait parler cette émission, c'est sûr.
- Et puis en effet, ils avaient été débordés, je me souviens.
- Je devais chanter dans un petit théâtre.
- Ils avaient prévu un petit théâtre de 300 places et puis je crois que 20 000 personnes étaient venues.
- C'était un petit peu juste.
- Et c'est vrai que c'était le parc des expositions de Micropolis qui est quelque chose de très important dans la région.
- Oui, c'est un centre qui est en effet très populaire.
- Ce n'est plus l'art chez nous parce qu'il s'y passe beaucoup de choses.
- Cette foire comptoise d'ailleurs existe depuis 1922 et c'est là qu'a été inaugurée le 22 mai 57 l'émetteur qui a permis de voir la télévision dans la région.
- C'était un événement.
- Alors on attend bien sûr ce jour-là une chanson, c'est celle-ci.
- Le bruit de l'aube, l'aube de votre carrière justement.
- Et c'est vrai que l'aube, ça a commencé pour vous à Mamirole parce que cette fête a été le point de départ.
- Vous vous êtes rendu compte de votre popularité ? Oui, je m'en suis rendu compte après la télé du moins parce que j'ai été confiné pendant très longtemps dans la télé par rapport à l'émission.
- Et puis en effet, en sortant, j'ai découvert tous ces gens, tous ces gens qui avaient été là pendant l'émission derrière leur écran.
- Et puis en effet, on se rend compte de la popularité et de ce qui se passe.
- Mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'à Améropolis, dans ce village, il y a 1000 personnes et là, il y en avait 20 000.
- Donc il y avait des voitures partout.
- Ah oui, c'était énorme.
- On n'avait jamais vu le village comme ça forcément parce qu'il y a le quotidien des gens, mais c'est tout finalement dans ces villages.
- Donc là, c'était assez extraordinaire.
- Vous n'auriez jamais imaginé ça, Lilian Renaud, quand vous êtes rentré à la Musique Académie Internationale à Nancy ? Non.
- Non, non. En plus, j'y allais vraiment, je finissais mon métier, je suis allé dans cette école pendant un an en me disant que je reviendrais à ce que je faisais parce que la musique finalement était pour moi très lointaine.
- Ce n'est pas quelque chose, je ne pensais pas en vivre un jour du tout.
- Donc peut-être que j'avais nourri ce rêve inconsciemment, comme je dis toujours, je ne sais pas.
- Mais ce n'était pas vraiment conscient.
- Mais au départ, qu'est-ce que c'est que cette école ? C'est une école de formation.
- D'ailleurs, les meilleurs élèves sont envoyés à un collège de Boston.
- Ah, maintenant, ils font un partage avec une école en Amérique, en effet, à Boston, qui est une très belle école.
- Non, mais la MAI, c'est une école privée en soi, où il y a un petit examen d'entrée.
- Moi, j'étais dans un cursus de chanteur.
- Je n'ai pas eu beaucoup de difficultés à passer cet examen, mais il y a aussi des cursus de musicien.
- Il y a beaucoup de...
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