Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Pour l'état civil, vous allez fêter vos 80 printemps.
- Au fond de votre cœur, vous avez toujours 20 ans, seulement 4 fois plus tôt qu'une.
- Vous demeurez un homme de parole dont les mots accompagnent des airs du temps devenus des airs de tous les temps.
- Bonjour Claude Lebel.
- Bonjour cher Jacques, bonjour tout le monde.
- Alors il se trouve qu'on vous retrouve dans les clés d'une vie parce que vous allez fêter justement ses anniversaires et que je me suis dit que cet anniversaire il doit être accompagné de chansons, c'est la tradition.
- Et on va évoquer votre parcours, beaucoup avec beaucoup de chansons et des acclés bien entendu, en préparant ce 12 octobre qui sont vos 80 printemps, c'est ça ? 80 printemps et le dimanche 12 au Café de la Danse.
- On va en parler.
- Alors première note que j'ai trouvée, c'est votre première télé professionnelle le 14 avril 1973.
- Midi Magazine de Daniel Gilbert.
- Qui avait éliminé Jacques Martin et tous les autres animateurs.
- Et vous vous retrouvez là pour chanter cette chanson.
- La Demoiselle de Déshonneur.
- Vous vous souvenez de cette première télé avec Daniel Gilbert, Claude Lebel ? Oui très très bien, Joe était là d'ailleurs.
- Et il avait assez gentiment parlé de moi.
- Oui car cette chanson c'est devenu un classique puisque Carlos et Joe Dassin l'ont enregistré aussi.
- Oui absolument, au départ je l'avais écrite sans penser à un interprète quelconque.
- Je l'ai enregistré moi en premier d'ailleurs.
- Mais ensuite Carlos a fait une version de Joe et puis Reggiani plus récemment.
- Moi ma version préférée c'est celle de Carlos.
- Il se trouve que la chanson ça a commencé à 15 ans mais dès 8 ans vous commenciez à écrire des poèmes Claude Lebel.
- Oui.
- Mon premier poème je l'ai écrit effectivement à l'âge de 8 ans sous le coup d'une petite révolte contre la nounou qui nous gardait, qui m'avait dit que j'étais un bon à rien.
- Alors pour lui prouver que je n'étais pas un bon à rien, je n'ai rien trouvé de mieux que d'aller écrire un poème dans ma petite chambre d'enfant.
- Vous aimiez écrire déjà ? Vous aviez envie d'écrire ? Ah ben je crois que ça me tenaillait oui puisque ça a été vraiment spontané.
- Je n'ai même pas réfléchi, je suis allé écrire ce poème.
- Ça a été vraiment une réaction immédiate quoi.
- Et vous pensiez en faire un métier ? Non pas du tout.
- Non, non.
- À cette époque-là, à 8 ans, je n'imaginais absolument pas que ça serait le pivot de ma vie professionnelle.
- Non, ça n'a pas du tout… Parce que vous pensiez être professeur d'ailleurs à un moment ? Oui, oui.
- À partir du moment où j'ai commencé à penser à un destin professionnel, j'ai plutôt pensé à l'enseignement.
- Oui.
- Vous avez joué sur le Petit Conservatoire de Mireille.
- Oui.
- Alors il faut savoir que Sacha Guitry, un jour qui était à Monaco, écrit une lettre à Mireille en disant vous devriez faire un Petit Conservatoire, ça a duré 30 ans, et vous avez débuté dans ce Petit Conservatoire et votre première télé, encore pas professionnelle, c'est avec elle.
- Moi, j'en ai marre de ma famille, de mon papa, de ma maman, ma maman elle me chuchoute tout le temps, celle qui me lave et qui m'habille.
- Il se trouve que j'en ai marre, encore une forme de révolte.
- Et je crois que c'est votre première télé où vous riez.
- Ah c'est la première télé de toute façon avec une de mes chansons.
- J'avais fait le jeu de la chance avant, mais là effectivement c'est le 24 avril 1965 et je suis mort de peur parce que Mireille m'a demandé de venir chanter comme il n'y avait qu'une chaîne à l'époque, on savait qu'il y avait beaucoup de monde qui regardait donc c'était un peu terrifiant pour nous quand même.
- Et vous étiez arrivé au Petit Conservatoire, vous avez tout de suite été pris par Mireille ? Non, j'ai raté la première audition en décembre 1964, j'avais chanté deux chansons un...
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