Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- Vous avez choisi comme pseudonyme le surnom d'un personnage qui traversait les murs, le passe-muraille.
- Vous avez plus modestement traversé des continents et des océans.
- Des vagues d'applaudissements ont justement salué cette voix qui vous a permis de devenir l'élu du public.
- Bonjour Garou.
- Bonjour, ça fait plaisir Jacques.
- Ça fait plaisir parce que ça fait quand même 10 ans que les clés d'une vie existent et c'est la première fois que je vous reçois avec ce parcours incroyable qu'on va évoquer à travers des dates clés à l'occasion de la sortie de ce disque, de cet album, Un meilleur lendemain.
- Bon, on ne va pas faire le lendemain, on va faire hier et aujourd'hui si vous êtes d'accord.
- On fait tous les temps.
- Exactement.
- Alors qu'il y a 4 dates, la première date, vous ne l'avez pas oublié, c'est le 16 septembre 1998.
- Le grand soir, un soir qui a changé votre vie.
- Il est venu le temps des cathédrales.
- Le temps de Garou que vous n'aviez pas imaginé parce qu'au départ, quand vous êtes arrivé, c'était pour jouer une pièce de théâtre, pas plus.
- Pas plus parce que les comédies musicales, ça ne marchait pas en France.
- Puis parce que moi, c'était une opportunité de voir l'Europe, de voir la France.
- Je ne pensais jamais que c'était possible, c'était atteignable.
- Puis donc, on m'invite à participer à ce spectacle.
- Oui, j'y vais, ça va être une aventure théâtrale spéciale.
- Je vais être déguisé tous les soirs, puis les gens ne me reconnaîtront pas après le spectacle.
- Et en plus, le son qu'on vient d'entendre, si je ne m'abuse, je pense que c'est la réouverture de Notre-Dame.
- Donc, c'est la consécration de tout ça.
- Parce que d'emblée, Luc Plamondon me dit, bon, tu débarques à Paris, tu veux qu'on se rejoigne à ton arrivée.
- Oui.
- On se voit où.
- Je dis, bien déjà, je ne connais pas Paris, mais je veux absolument que je dépose les valises à l'hôtel et on se rencontre sur le Paris de Notre-Dame.
- C'est ce qu'on a fait.
- Mais l'opérette ne marchait plus, en fait, parce qu'en 71, au Châtelet, il y a eu une opérette W qui a été un échec tellement cuisant qu'on a dit l'opérette est morte.
- Et finalement, tout a été relancé avec le temps des catégrales.
- Alors, le problème, c'est que vous espérez ne pas être reconnu dans la rue, mais tout le monde vous reconnaît.
- C'est ce qui se passe, c'est que bien avant qu'on commence le spectacle, il y a ma première aventure.
- Donc, quand je disais, ma première rencontre avec le Plamondo sur le Parvis, c'était, on faisait les maquettes.
- Donc, j'étais venu trois jours à Paris.
- J'étais reparti.
- J'étais reparti au Maroc, en fait, parce que je m'étais dit, tant qu'à traverser l'océan, j'y vais.
- Je veux voir l'Europe et l'Afrique.
- Et on avait enregistré l'album.
- Et quand on a présenté l'album, d'abord au Midem à Cannes, il s'est passé un truc.
- On a fait les premières télés et ça a été un raz-de-marée.
- Et Belle n'était pas l'extrait.
- L'extrait, c'était vivre.
- Mais le producteur, Charles Talens, s'était dit, pour présenter un peu d'autres personnages, Esmeralda va chanter vivre et les trois gars vont arriver pour chanter Belle.
- Et c'est Belle qui a fait le tsunami.
- Cette chanson, tout le monde la connaît aujourd'hui.
- Et Richard Cossian va raconter le rythme de cette chanson.
- Je ne sais pas si vous la connaissez.
- Luc Plamondon arrive chez lui en disant, j'ai une idée.
- On va faire Notre-Dame de Paris.
- Richard Cossian en clit au fou.
- Et puis il ouvre son tiroir et il sort des maquettes.
- Et une des maquettes, c'était la musique de ce qui deviendra Belle.
- Time.
- Et c'est comme ça que ça a commencé.
- Ça s'appelait Time.
- Exactement.
- Et Richard au piano chantait Time.
- Et c'est ce qui a déclenché Luc à trouver le mot Belle pour trouver un mot qui se répète comme ça.
- Et il a eu cette idée géniale de présenter trois des personnages qui sont follement amoureux de l'Esmeralda envoûtante.
- Et...
Transcription générée par IA