Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Jusqu'ici, quand vous parliez d'accompagnement, vous pensiez seulement à la musique.
- Désormais, ce mot évoque aussi dans votre esprit une épice.
- Vous la chantez dans un nouvel album qui ne manque pas de piquant, même si la douceur y est très présente.
- Bonjour Gaëtan Roussel.
- Bonjour.
- On vous retrouve.
- En fait, vous avez été un des pionniers des clés d'une vie voici 10 ans.
- C'est ce que vous me disiez en offre.
- Voilà, et j'en suis ravi d'être dans le top 50 des clés d'une vie.
- Ça me fait très plaisir, Jacques.
- Donc, c'est un plaisir de vous retrouver.
- Et réciproquement pour ce nouvel album qu'on va évoquer tout à l'heure, justement très épicé, on expliquera pourquoi.
- Alors, le principe des clés d'une vie n'a pas changé.
- Ce sont des dates clés de votre vie.
- D'accord.
- Et j'ai trouvé d'autres choses.
- Alors, la première date, elle ne vous correspond pas exactement, mais elle est importante dans votre parcours.
- Le 28 septembre 1987, c'est la sortie de cette chanson qui est importante dans votre cœur.
- C'est la première chanson que vous avez possédée grâce à votre père.
- Exactement, parce qu'à l'époque, on écoutait de la musique sur des petits Walkmans qui nous permettaient d'aller se promener et d'être un peu juste avec sa musique.
- Et mon père m'avait ramené un jour cette cassette de Dépêche Mode, Music for the Macy's.
- Donc, j'ai beaucoup, beaucoup écouté cet album-là.
- Donc, c'est un album qui m'a permis d'aller se promener et d'être un peu juste avec sa musique.
- Donc, c'est un des premiers albums que j'ai eu en ma possession sous forme de cassette.
- Vous avez raison.
- Et c'est le seul album du groupe enregistré en France, au studio Guillaume Tell, et qui a vraiment lancé le groupe de manière internationale.
- Ah oui, mais je ne savais pas ça.
- Je ne savais pas qu'il l'avait enregistré à Guillaume Tell, qui est le studio que j'ai pu croiser plus tard.
- Et voilà, c'est un bel album.
- C'est vrai que moi, je connaissais quelques chansons ici et là.
- Peut-être que c'est leur premier grand album et je ne savais pas que c'était ce qui les avait lancés internationalement.
- Mais très, très bel album.
- Alors, Gaëtan Roussel, c'était l'époque des mini-cassettes et c'est vrai qu'à cette époque-là, c'est le PDG de Sony qui avait besoin d'écouter de la musique en jouant au golf et c'est lui comme ça qu'il a inventé le Walkman.
- Ah, c'est vrai.
- Lui aussi, il avait besoin d'aller flâner avec un peu de musique dans les oreilles.
- Et vous, vous écoutiez de la musique parce que votre père enregistrait des chansons sur sa chaîne.
- Oui, c'est ça.
- En fait, à la maison, on n'était pas si mélomanes que ça, mais mon père avait quand même quelques albums et passait son temps à enregistrer ses vinyles sur des petites cassettes.
- Pour ne pas citer la marque BASF, je me rappelle, ils étaient rouges et noirs.
- Et voilà, donc je le regardais faire, j'essayais d'en écouter.
- Donc j'ai ce souvenir-là de cette chaîne-là et de ces cassettes-là.
- Oui, tout à fait.
- Oui, et en plus, c'est l'époque des intégrales Brassens ou autres par votre père car ça n'existait pas dans le commerce, il n'y en avait pas autant qu'aujourd'hui.
- Non, je ne pense pas, vous avez raison.
- Donc en fait, on se créait comme ça, vous avez raison, des intégrales qu'on écoutait après, surtout en voiture.
- Je faisais pas mal de voitures avec mon papa.
- C'était pas à cette époque-là quand on partait tous les deux.
- Et en fait, j'ai l'intégrale dans mes oreilles qui revient de Renault, de Brassens aussi.
- On écoutait aussi Michel Zonas, mon père aimait bien.
- En même temps, le premier à avoir eu son intégrale, c'était Charles Trenet.
- Il avait été testé en disant « c'est mon caveau ».
- Et c'est vrai qu'ensuite, tout le monde a fait des intégrales et on en fait aujourd'hui.
- Alors, il se trouve qu'il y a aussi des concerts.
- Et curieusement, le premier concert auquel vous avez assisté, je crois que c'est Carlos Albi.
-...
Transcription générée par IA