Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- Vous avez marqué la télévision et la chanson des années 80 en devenant l'ambassadrice préférée des enfants.
- 40 ans après, vous nous offrez une cure de jouvence et de nostalgie et cela à dessein et surtout animé de bonnes intentions.
- Bonjour Douchka.
- Bonjour mon cher Jacques.
- Alors, on vous a reçu l'an dernier pour votre livre sur Jeannier Sposito mais là vous revenez avec un événement, un best-of de chansons de Disney qui ont marqué votre époque et qui ont marqué aussi toute une génération.
- Donc, à l'occasion de la sortie de ce coffret, on va évoquer cette époque, vos chansons et Walt Disney, si vous en êtes d'accord.
- Avec grand plaisir.
- Alors, on va évoquer ça bien sûr à travers des dates clés.
- La première, c'est le 1er avril 1984.
- Écoutez ce générique.
- Entrez les artistes.
- C'est au Théâtre de l'Empire de Jacques Martin et je crois que c'est votre première télévision avec cette chanson.
- Tout à fait.
- Vous vous souvenez de cette émission Douchka ? Oh là là, oui, bien sûr.
- Mickey et Donald et moi.
- Oui, alors c'était au Théâtre de l'Empire.
- C'était la première, vous êtes sûr ? Oui, c'est la première télévision.
- D'accord, parce que j'avais le souvenir que j'avais été aussi à la Foire du Trône mais Jacques Martin, c'est vrai qu'au Théâtre de l'Empire, c'est vrai que j'ai eu cette émission.
- J'ai eu cette chance de fréquenter cette émission et d'être une invitée fidèle de Jacques.
- Mais je crois qu'à l'époque, ça s'appelait...
- Enfin, le Théâtre de l'Empire, il faisait...
- C'était pas le petit reporter ? Non, non, non, c'était entré les artistes.
- Il y avait toute la journée Dimanche Martin.
- D'accord.
- Et il y avait cette émission avec les artistes et vous aviez été invité par Jacques Martin pour cette première.
- Alors, il se trouve que la chanson, au départ, c'était pas votre vocation.
- Vous étiez mannequin très jeune, Douchka.
- Oui, alors...
- Oui et non.
- Non, parce qu'en fait, c'est vrai que j'ai démarré par le mannequinat dans ma vie sociale, on va dire.
- Mais mes premières amours ont été quand même la musique petite, puisque j'avais un grand-père chef d'orchestre, que je chantais dans une chorale, qu'après, j'étais fan des chanteurs des années 70.
- J'étais une petite fille née en 63, donc 68, 69, 70, jusqu'à 75, 76.
- J'étais encore une petite fille qui allait vers l'adolescence et je suis tombée en amour, si je puis dire, toute petite avec la musique et avec les vedettes de l'époque.
- J'étais fan de Sheila, de Joe Dassin, de Sylvie Vartan.
- Enfin, voilà, j'étais une petite fille de mon temps.
- Et il se trouve que votre beau-père, un beribac, vivait avec votre mère.
- Et il se trouve qu'un jour, lorsqu'il a voulu avoir cette idée de travailler avec Disney, Karen Sherry l'a refusée et il a pensé à vous.
- Alors, c'est pas tout à fait comme ça, mais il y a de la vérité aussi dans ce que vous dites.
- C'est-à-dire qu'effectivement, un beribac, qui donc est un producteur très fidèle à ses artistes, quand il travaille avec quelqu'un, il aime bien explorer toutes les possibilités et bénéficier des belles choses, des belles opportunités de la vie, et c'en était une.
- Et c'était Suzy Hallyday, qui était dans son entourage professionnel, qui était très amie avec Armand Bigle, le patron Disney, qui était donc le président de Disney France et Europe.
- Effectivement, Karen a refusé le contrat parce qu'à l'époque, elle avait d'autres aspirations artistiques.
- Elle voulait être un petit peu une Adjani, évoluer dans un sens un peu variété, mais plus à la Gainsbourg.
- Elle a refusé ce contrat.
- Et alors, comme Walt Disney à l'époque, mais c'était une volonté précise de Disney, elle voulait avoir une égérie parce qu'ils avaient collaboré avec des artistes connus.
- Je n'ai pas du tout été la première puisque c'était Henri Salvador, même Annie Cordy, après il y a eu Chantal Goya, Dorothée aussi, qui ont enregistré quelques titres ponctuellement.
- Mais personne, jusqu'à la signature de mon contrat, n'avait accepté de devenir une ambassadrice proprement dit.
- Et donc, j'ai...
Transcription générée par IA