Retranscription des premières minutes :
- « 21 600 étrangers ont été expulsés en 2024. » « Bruno Retailleau s'est fixé l'objectif de réduire le nombre d'étrangers en situation irrégulière dans le pays. » « Les premiers titres de séjour, eux, ont progressé de 1,7%. » « Le nombre de titres de séjour qu'on a accordé l'an dernier, c'est le triple du nombre qu'on accordait à la fin des années 90. » Et sauvons la France, voici les propos de Philippe Devilliers pour décrire sa pétition 0826 300 300.
- Souhaitez-vous un référendum sur l'immigration avec les chiffres pour l'instant, Philippe ? « Pour le moment, c'est une très large majorité puisque vous souhaitez un référendum sur l'immigration à 90%. » « Vous voulez réagir ? 90, comme on dit en Belgique. Vous connaissez bien le 0826 300 300. » Michael Sadoun, quelle réflexion vous procure ce référendum sur l'immigration dont on parle depuis si longtemps ? « Déjà, je veux qu'on dise que c'est un sujet assez technique juridiquement. » « C'est-à-dire qu'il y a plusieurs articles dans la Constitution qui permettent d'organiser un référendum. » « L'article 11 ne permet pas d'organiser un référendum sur les sujets migratoires. » « Donc, il faudrait passer par l'article 89. » « Désolé de rajouter ces précisions techniques, mais elles sont essentielles pour élargir le champ d'application du référendum. » « Et pouvoir enfin faire un référendum sur l'immigration. » « Après, quel package de mesures on mettrait dedans ? » « Il faudrait passer nécessairement par-dessus les contraintes européennes qui existent aussi. » « Et je suis sûr que Philippe David ne manquera pas de le rappeler. » « Si vous voulez suspendre le regroupement familial, vous vous heurtez nécessairement à l'article 8 de la CEDH qui consacre le droit à vivre une vie familiale normale. » « C'est le terme qui est utilisé dans l'article 8. » « Donc, il faut passer par-dessus un certain nombre de contraintes. » « Donc, je suis pour le référendum, mais il ne faut pas penser que ça arrivera d'un coup, tout de suite, très rapidement. » « C'est vraiment une longue marche juridique qui nous amènera à terme à reprendre la maîtrise de l'immigration. » « Et surtout, qu'est-ce qu'on demande dans ce cas ? » « Philippe ? François ? François ? » « Oui, moi je pense que... » « D'abord, c'est sans doute faisable de faire un référendum qui aborde certains aspects de l'immigration. » « Puisque la Constitution, qui avait été modifiée en ce sens d'ailleurs, dit qu'on peut faire un référendum sur un sujet économique et social. » « Bon, alors il y a forcément des liens entre l'immigration, l'économique et le social. » « Après, il y a des sujets qui sont plus d'ordre, on va dire, régalien au sens... » « Je ne sais pas, la nationalité, des choses comme ça, qui ne seraient pas faisables par référendum. » « Surtout, ce que je me dis, c'est, quand on lance une pétition comme cela, comme l'a fait Philippe Devilliers, bon, c'est un objectif de mobilisation politique, etc. » « Mais il ne dit pas bien quel serait l'objet, justement. » « Parce que, sans doute, il y a des gens qui disent, est-ce qu'on pourrait répondre à une question simple ? » « Est-ce qu'on veut plus ou moins d'immigration ? Est-ce qu'on veut stopper l'immigration ? » « Bon, un référendum ne porte pas sur une question de ce type-là. Un référendum porte sur une loi. » « Voilà, c'est un texte de loi. » « Donc, c'est sûr qu'il faudrait quand même, si on veut aller plus loin, se mettre un peu d'accord. » « D'accord sur ce qu'il y aurait dedans. » « Et d'ailleurs, les parlementaires qui veulent ça, parce qu'il y en a qui le veulent... » « Oui, on va commencer par Laurent Wauquiez, président de l'Union parlementaire. » « Oui, il pourrait être, ou même le ministre de l'Intérieur, d'ailleurs, je crois, Benoît Retailleau avait dit qu'il aimerait bien qu'il y ait un référendum à jour sur ce sujet. » « Eh bien, à ce moment-là, il devrait travailler sur le contenu. »...
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