Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Deux poids, deux mesures selon que l'on a affaire à un crime antisémite ou un crime contre un musulman et dans une mosquée.
- Les mêmes en fait qui condamnaient la récupération, la soi-disant récupération après le meurtre de la petite Lola tuée par une OQTF algérienne.
- Les mêmes qui n'ont rien dit après l'égorgement du Péramel, on n'a pas vu de manifestation contre la christianophobie.
- Aujourd'hui, récupère ce drame.
- La maire PCF de la Grande Combe dénonce donc des tentatives d'instrumentalisation après le meurtre d'un fidèle dans une mosquée, Rima Hassan.
- Et d'autres insoumis lui auraient reproché son absence à la marche blanche dans sa ville.
- Alors parlons vrai, est-ce qu'il n'aurait pas fallu attendre la fin de l'enquête pour manifester à cette question ? Comme dit la maire communiste de la Grande Combe, y a-t-il une instrumentalisation du meurtre d'Abou Bakar ? Vous dites oui à 94%.
- Vous voulez réagir ? Au déléverage.
- Je voudrais attendre vos appels au 0826 300 300.
- Et notre invité Patrick Haddad est avec nous, maire de Sarcelles.
- Monsieur le maire, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger.
- Nous avons eu hier soir déjà un débat passionnant sur le point de savoir si Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, aurait dû se rendre dans la mosquée.
- Et nous étions partagés.
- En ce qui me concerne, je constaterais comme quelqu'un d'autre que, en réalité, il n'avait pas besoin de faire une sorte de pléonasme tragique en se rendant dans une mosquée, alors que, par ailleurs, il avait clairement manifesté son indignation.
- Il a continué à le faire aujourd'hui.
- Par conséquent, je trouve que, de la part de la maire communiste de la Grande Combe, ce qu'elle dit là est frappé au coin du bon sens.
- Et il serait assez paradoxal de reprocher à l'édile de cette ville, où le meurtre a été commis, de manquer de commisération à l'égard de ce jeune homme qui est mort dans la mosquée.
- Et troisième élément, et je finis vite, en effet, imaginons qu'on ait voulu exploiter outre mesure cet incident tragique, ce meurtre, eh bien, on aurait certainement été coupable, selon les termes habituels de la gauche, d'une instrumentalisation.
- Qu'elle a seul droit de faire.
- Rappelez-vous, Lola, en effet, la droite n'a rien fait d'autre que déplorer le crime, mais pensez à la polémique qui a suivi.
- Jean-Christophe Cuvy.
- Alors, effectivement, c'est toujours délicat, parce que quand il s'agit d'un meurtre, derrière, il y a toujours le politique, et là, je dis vraiment au large, qu'à ce réflexe, tout de suite, d'essayer d'exploiter, quand même, pour que ça lui rapporte en voix.
- Et donc, oui, ce qui est pénible, c'est qu'aujourd'hui, la France, elle a besoin surtout de calme.
- Et certains veulent, tous les côtés, veulent, justement, faire bouiller la marmite et monter les uns contre les autres.
- Et en fait, la France, il ne faut pas oublier, c'est aussi...
- Il y a eu huit guerres de religion en France, dans notre histoire.
- La Saint-Barthélemy, etc.
- Ce n'est pas si éloigné que ça, quand même, dans notre culture.
- La dernière, c'est 1702 qu'elle se termine, la guerre des Camisards.
- Il faut faire très attention, parce qu'effectivement, certaines personnes veulent que les Français s'affrontent, et notamment sur la religion.
- Aujourd'hui, nous, policiers, on est obligés, dans ce pays, je crois que c'est un des seuls, d'ailleurs, en Europe, au moins en Europe, à protéger les mosquées, à protéger les synagogues, même les églises.
- Je ne vois pas d'autre pays où on met des policiers en faction, devant des lieux de culte, si ce n'est qu'en France.
- Alors, attention, parce que c'est vraiment un sujet très explosif.
- On a plus besoin de calme, plutôt que, justement, de faire monter la pression.
- Pierre-Yves Martin.
- Moi, j'ai été un peu ennuyé.
- On ne va pas refaire le débat, mais j'ai été un peu ennuyé.
- J'ai trouvé la réactivité du ministre de l'Intérieur un peu lente, hier.
- Et ça m'a gêné, pour une seule raison, c'est qu'il est, quand même, ministre des cultes.
- Et que, du coup...
- Il y a, quand même, une attention de principes d'égalité entre l'ensemble des religions.
- Et...
Transcription générée par IA