Retranscription des premières minutes :
- Midi 14h, Sud Radio. La France dans tous ses États. Le fait du jour.
- 52% des Français approuvent l'idée d'être gouvernés par une coalition des droites incluant les Républicains, le Rassemblement national et Reconquête.
- C'est le résultat du sondage IFOP publié hier dans Valeurs actuelles. Mais les droites veulent-elles vraiment s'unir ? On en parle avec le sénateur des Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier. Bonjour.
- Bonjour Stéphane Ravier. Merci d'avoir accepté l'invitation de Sud Radio. Vous êtes sénateur des Bouches-du-Rhône et de Marseille en particulier.
- Vous avez été inscrit au Rassemblement national, Reconquête. Là, vous êtes aujourd'hui, j'allais dire non inscrit, en électron libre.
- Un homme libre, si je puis dire. Voilà. Émancipez des étiquettes qui pourraient, j'allais dire, contredire un petit peu vos engagements ou qui correspondent pas à votre finesse de jugement.
- Merci.
- Est-ce que... Voilà. Vous m'entendez ou non ? Un homme libre qui prend ses décisions librement. Je vous entends. Manifestement, vous ne m'entendez pas.
- Moi, je vous entends très bien. Oui, oui, oui. Je vous demande... Voilà. Je signalais seulement que vous n'étiez plus étiqueté, que vous étiez, on dirait, non inscrit, mais que vous êtes devenu un électron libre de l'avis parlementaire des Bouches-du-Rhône.
- Effectivement. Je suis un homme libre qui prend ses décisions librement sans devoir en référer à qui que ce soit.
- Si ce n'est, en l'occurrence, pour l'échéance qui se présente devant nous, aux Marseillais.
- Alors avant d'attaquer le sujet qui nous intéresse aujourd'hui, à avoir ce sondage des Français, je voulais juste vous dire que je suis allé il y a quelques jours à Marseille, cette ville que j'adore et dont je dis toujours que c'est la ville où je me retirerai si je devais changer de campagne et d'univers. Je suis revenu perturbé et perplexe d'abord devant l'état de saleté de Marseille. Et Dieu sait si j'aime Marseille. Je ne veux pas dénigrer. Mais cette ville était mal entretenue. J'ai descendu la Cannebière, qui est devenue piétonnière.
- Je n'ai pas reconnu le Marseille historique dans sa diversité, le Marseille provençal, le Marseille-Porte-de-l'Orient, voilà, avec ses charmes, avec ses légendes.
- Voilà. C'était un paysage assez particulier. Et je m'en suis un peu lamenté parce que j'adore cette ville et que je ne l'ai pas reconnue.
- Oui, parce qu'elle a effectivement subi la délirante...
- ... politique d'immigration que la France a subie depuis une bonne quarantaine d'années. Et Marseille étant aux avant-postes des conséquences de cette politique, il est logique qu'elle en subisse les conséquences de façon les plus marquantes. Le peuple historique de Marseille dont vous parlez, ce peuple provençal français qui a accueilli des Européens, des Polonais, des Arméniens, des Italiens. Moi, je suis le fils d'une Italienne.
- Ce sont tous parfaitement assimilés à ce peuple historique. Eh bien ce peuple-là est en train de disparaître. Il quitte Marseille.
- Et il est remplacé par un autre peuple, par d'autres peuples, une autre civilisation. Et ça donne cette image d'une ville de Marseille de moins en moins marseillaise, de moins en moins provençale, une ville qui est en état d'islamisation avancée, de communautarisation. Et c'est bien pour cela que l'union des droites à Marseille, a été vitale si l'on veut éviter le pire.
- Stéphane Ravier, c'est...
- Pour obtenir le meilleur, il ne suffit pas. Je ne veux pas être misérabiliste, minimaliste. Je ne souhaite pas simplement éviter le pire. Je veux que Marseille retrouve le meilleur.
- On va en parler. Cette réalité marseillaise, elle est inhérente à une politique nationale, tout simplement, une forme de laxisme, ou ça peut être aussi rectifié par une politique municipale différente de celle qui existe aujourd'hui ? Ça aurait pu, d'autant que l'équipe municipale qui a dirigé la ville pendant 25 ans, elle l'a dirigée pendant 25 ans, donc elle aurait pu avoir des initiatives pour contrebalancer ce qui nous était infligé, d'autant qu'il y a eu l'époque Chirac, l'époque Sarkozy, qui n'ont pas fait mieux que la gauche, voire même pire dans ce domaine-là. Mais malheureusement, l'équipe emmenée par Jean-Claude Godin à l'époque, durant ce quart de siècle, accentuée aujourd'hui par une équipe...
- De gauche, de gauche plurielle, d'ultra-gauche, emmenée par le socialiste non-encarté Benoît Payan, le processus, au contraire, n'a pas été...
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