Retranscription des premières minutes :
- Eh bien pour évoquer justement cet État dans lequel est la France, nous sommes avec Marc Sanchez, directeur général du syndicat des indépendants et des TPE, les très petites entreprises. C'est très important. TPE, c'est ça qui est aujourd'hui l'énergie essentielle de notre économie.
- Marc Sanchez, je pense que c'est un observateur évidemment avisé de la situation politique. On est d'accord, on ne va pas parler de la polémique du moment.
- Je voudrais que l'on parle avec vous, Marc Sanchez, de ce que vous attendez des pouvoirs publics, de la classe politique, du sommet de l'État pour que ce pays puisse sauver ce tissu formidable qui est celui de la très petite entreprise.
- Écoutez, déjà, dans un premier temps, merci de m'avoir invité. Ce qu'il faut souligner dans un premier temps, c'est que cette instabilité, elle a un coût économique réel pour nos commerçants, pour nos artisans et nos dirigeants de TPE.
- Chaque fois qu'un gouvernement tombe, ce sont des mois perdus pour nos entreprises. Il n'y a pas de décision, il n'y a pas d'arbitrage, il n'y a pas de visibilité sur les charges ou sur les aides qui vont être supprimées ou qui vont être réintégrées.
- Et pour une TPE, trois mois d'attente, c'est parfois la différence que vous pouvez avoir entre survivre et déposer le bilan.
- Merci.
- revu en profondeur je dirais que revu je sais pas je suis pas suffisamment expert en la matière moi ce que je peux vous dire c'est que tant que la france et les institutions resteront bloqués dans ces jeux d'appareils elle laisse ou elle laissera mon c'était que quand il était peu tendre c'est l'économie réelle en fait qui s'effondre à partir de là quelles sont les meilleures solutions à mettre en place pour qu'effectivement on retrouve non seulement une stabilité mais aussi un cap parce que c'est important d'avoir un budget c'est important de savoir sur les deux ou trois prochaines années à quelle sauce nos entreprises vont être mangés d'un point de vue fiscal d'un point de vue social d'un point de vue réglementaire est aujourd'hui la responsabilité des élus qu'ils soient notamment nationaux locaux c'est justement de définir ce 4 ce cap est de prendre de manière tout aussi importante que nous le sens de l'intérêt général et ce qu'on constate notamment depuis hier avec ce qui s'est passé et ce qu'on constate notamment depuis hier avec ce qui s'est passé et ce qu'on constate notamment depuis hier avec ça nous montre quand même qu'on a beaucoup de craintes à avoir plutôt que des espoirs, malheureusement.
- Marc Sanchez, pour que nos auditeurs comprennent bien, aujourd'hui quand on est chef d'entreprise, qu'on crée une entreprise en France, je vais schématiser mais je pense que vous allez confirmer ce que je vous dis, l'État vous dit bonjour, je suis co-actionnaire de ta société dès aujourd'hui, j'ai la moitié des bénéfices, alors je ne vais pas investir, je ne vais pas t'aider, je ne vais pas t'encourager, si tu as des emmerdes, je vais te tomber sur le poil tout de suite pour te prendre ton fric, par contre tu te démerdes, mais la moitié du flouze du talbin c'est pour moi, est-ce que ma caricature est conforme à la réalité ? C'est une caricature qui a un vrai vécu, effectivement aujourd'hui beaucoup d'entrepreneurs qui ont deux ou trois salariés qui sont complètement dans cette logique-là et dans ce vécu, oui, complètement, je confirme.
- Et alors quand vous êtes censé, en plus on vous dit maintenant, c'est vous qui allez prélever l'impôt, en plus vous êtes percepteur, c'est formidable ça.
- Vous savez, on publie des baromètres tous les trimestres et sur les deux premiers baromètres de l'exercice 2025, on a constaté qu'on avait quasiment un dirigeant sur deux qui gagnait moins d'un SMIC pour 50 heures par semaine, c'est-à-dire qu'aujourd'hui vous avez effectivement des forçats de l'entreprise, c'est les commerçants, c'est les artisans, c'est les dirigeants de petites structures qui essayent de préserver effectivement un savoir-faire, qui essayent de faire vivre une économie locale et qui aujourd'hui sont à bout de souffle.
- Donc forcément, quand ils constatent le spectacle qui nous est présenté actuellement,...
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