Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, la France dans tous ses États, Perico Légas, Maud Coffleur.
- Alors nous attendons Stéphane Laiany, qui est le patron de Rungis, pour voir avec lui où en est cette grande institution, ce grand marché international qui est la vitrine de l'excellence alimentaire française. Rungis, ce sont des millions de tonnes d'aliments qui transitent par cette grande plateforme qui autrefois était orale dans le centre de Paris. On appelait ça le ventre de Paris.
- Depuis 1972, ça a été transféré à Rungis. Et chaque année, c'est là, dans cet épicentre, il y a une espèce de grand mouvement où convergent vers la capitale de la France des produits de toute origine, des produits de l'agriculture, de l'artisanat.
- C'est la première poissonnerie peut-être du monde, en tout cas d'Europe. Et c'est grâce à Rungis que nos restaurateurs, nos artisans, nos commerces de détail peuvent accéder.
- à ce grand patrimoine agricole. Alors aujourd'hui, on est au cœur d'un débat douloureux parce que l'agriculture française est en souffrance.
- Il y a des filières qui sont en danger, des exploitations agricoles qui ferment. Il y a même des suicides. Donc l'agriculture française est confrontée à une tragédie. Mais il y a aussi une agriculture française florissante qui continue à se battre, qui continue à produire, qui continue à vendre des produits. Et tout cela passe par Rungis lorsqu'on va dans ses grandes allées. Alors c'est sûr, Rungis, c'est impressionnant.
- C'est une cité. C'est une ville.
- C'est une ville de l'alimentation. On passe par des pavillons et là, on voit toutes les merveilles, les trésors alimentaires et gastronomiques de la France.
- Les légumes, tout ce qui est le maraîchage. Il y a des volailles, il y a toutes les salaisons. Enfin, vous voyez, il y a tout le panel, toute la collection de ce qui fait l'excellence alimentaire française. Bien sûr, la marée, je vous en parlais. Aujourd'hui, on parle des huîtres, on parle des crustacés, on parle des poissons.
- Tout ça passe par Rungis et l'on voit des camions qui arrivent, qui viennent en apporter, qui viennent en chercher.
- Ça repart dans toute la ville.
- La France est quelquefois dans l'Europe. Et bien sûr, tous nos artisans, nos commerçants et nos restaurateurs qui, grâce à Rungis, peuvent accéder au meilleur, à l'excellence du produit.
- Pourquoi parler de Rungis aujourd'hui ? Parce que Stéphane Layani a un rôle essentiel. Il est là pour assurer le fonctionnement de cette grande institution, de cette grande plateforme.
- Et on veut dire, tant qu'il y aura Rungis, on peut dire que l'agriculture française ne sera peut-être pas protégée, mais elle aura toujours les moyens de se défendre et de promouvoir cette production.
- Rungis, c'est le témoignage d'une forme économique et d'une santé économique florissante.
- Faisons abstraction des souffrances de cette filière agricole.
- La France reste quand même une grande puissance, une grande puissance alimentaire, une grande puissance culinaire.
- Nous continuons, malgré la concurrence étrangère, et ce n'est pas de la concurrence, c'est du partenariat.
- Il y a des bons terroirs partout dans le monde. Il y a des grands cuisiniers partout dans le monde.
- Mais voilà, la France reste pour l'instant...
- Grâce à des institutions comme Rungis, une vitrine de l'excellence alimentaire européenne et mondiale.
- Alors Perricot, nous n'arrivons pas à joindre Stéphane Leiany, malheureusement.
- Il doit être très pris, ceci dit, c'est la veille de Noël.
- On suppose que des milliers, des milliers...
- Je ne sais pas si vous avez les chiffres, d'ailleurs, de restaurateurs.
- Qui sont les gens qui vont acheter à Rungis ? Alors, vous avez aujourd'hui beaucoup de restaurateurs qui travaillent directement avec les producteurs.
- Mais vous avez beaucoup de chaînes hôtelières, de restaurants et même de restaurants gastronomiques.
- En fonction de leurs besoins, qui passent par Rungis.
- Vous y êtes déjà allé ? Moi, je vais régulièrement à Rungis.
- Ah non, mais c'est un grand instant, c'est accessible au public.
- J'y vais à partir de minuit pour aller voir, parce que c'est la marée, c'est la première à ouvrir.
- Et puis ensuite, on rencontre des artisans, on rencontre des témoins de cette excellence française.
- Bon, je suppose que Stéphane Leiany, aujourd'hui, 24 décembre, il était avec le président de la République...
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