Retranscription des premières minutes :
- « Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états, le fait du jour. » « Il faut savoir ce que l'on aime, et rentrer dans son HLM, manger du poulet aux hormones. Pourtant, que la montagne est belle. Comment ? » « La montagne a abordé cette thématique, le poulet aux hormones, qui a été le symbole de la malbouffe. Va-t-on enfin pouvoir, en République française, quand on sait ce que cela représente pour nous, l'acte alimentaire, notre patrimoine culinaire, gastronomie, pas seulement la façon de savoir manger, va-t-on enfin pouvoir tordre le coup à la malbouffe dont on sait aujourd'hui qu'elle n'est pas seulement une mauvaise habitude, c'est un fléau économique et social, sanitaire, qui coûte des milliards et puis surtout qui nous fait reculer dans notre vie ? » « Dans notre monde culturel, dans notre univers environnemental, social et patrimonial. Alors, en studio, j'ai le bonheur et l'honneur de recevoir Olivia Grégoire. Attention, ce n'est pas n'importe qui. Cette femme n'a pas sa langue dans sa poche. Députée de Paris pour Ensemble pour la République, Renaissance. Nul n'est parfait, Madame la députée. Et surtout, ancienne ministre de l'Entreprise, du Tourisme, de la Consommation et de l'Economie sociale et solidaire.
- Olivia Grégoire connaît bien les thèmes.
- Donc nous allons débattre. Et elle a essayé courageusement. Je vous félicite, Madame la ministre, d'avoir essayé. Alors que vous appartenez à une majorité dont j'estime qu'elle n'a pas fait tout ce qu'elle pouvait.
- Rappelons qu'il y a eu les états généraux de l'alimentation en 2017. Un discours exceptionnel du président de la République le 11 octobre 2017. On va en parler. Il y a eu une loi légalime 1.
- Elle était tellement pas bien qu'il a fallu en faire une deuxième, une troisième. Bon, maintenant, c'est vous qui prenez la vache normande ou le taureau de Camargue par les cornes.
- Vous avez réuni les états généraux de l'éducation alimentaire à l'hôtel de la C, la présidence de l'Assemblée nationale, avec, j'allais dire, un arrêt au page de compétences de tous les qui se sont réunis ce jour-là.
- J'étais là pour savoir comment on pouvait s'en sortir. Et vous êtes là, engagé dans ce combat contre la malbouffe. Je résume comme ça. C'est plus subtil que ça. Voilà.
- Qu'est-ce qui vous a pris, femme politique que vous êtes, de vous consacrer à ce sujet-là en particulier ? Bonjour à tous et merci de m'inviter.
- Qu'est-ce qui m'a pris ? Bon, d'abord, ça ne vous étonnera pas, je ne suis pas totalement de votre avis, c'est le charme du débat.
- J'espère bien.
- Moi, je crois qu'on a un président de la République, Emmanuel Macron, qui, depuis des années, chacun a ses forces et ses faiblesses, mais qui, en tout cas, n'a pas failli sur l'enjeu gastronomie et culinaire et n'a pas failli non plus sur l'enjeu de la juste rémunération de nos producteurs agricoles. J'en ferai pas dix minutes, mais je veux quand même rappeler que, sans la loi EGalim, il n'y avait pas... Il y avait la possibilité, surtout pour les producteurs, de se faire acheter leurs produits à perte.
- Il a fallu la refaire.
- Cher Perricot, vous êtes un homme honnête.
- Quand on fait une loi, c'est que la première...
- Elle est compliquée, cette loi.
- Oui, je veux bien.
- N'empêche que le seuil de revente à perte, sauf erreur de ma part, ça n'existait pas avant. C'est peut-être pas parfait, mais il faut l'améliorer.
- Mais en réalité, faire en sorte que les industriels et les distributeurs n'achètent pas en deçà du prix de production à nos agriculteurs, c'était quand même la base.
- C'était le principe.
- Quand vous voyez les agriculteurs...
- Emmanuel Macron...
- Ils n'ont pas tous bénéficié, à l'heure qu'il est, du phénomène.
- Voilà. Qu'est-ce qu'il m'a pris pour vous répondre ? Il m'a pris que, d'abord, j'aime la bonne bouffe.
- On a le droit d'être député de Paris et d'avoir en partie des racines bretonnes, d'avoir vécu au Pays basque et d'aimer notre pays et ses fromages et sa gastronomie.
- Mais même à Paris, on mange bien.
- Je l'aime viscéralement et je l'aime depuis toujours.
- Et en réalité, lorsque j'ai servi au sein du gouvernement pendant...
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