Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face. » « Peur. La peur, c'est quoi ? Non, ne vous inquiétez pas, on ne va pas faire un cours de philosophie.
- Mais nous sommes avec Piero San Giorgio, qui est un survivaliste, on va expliquer avec lui.
- On l'avait déjà reçu avec plaisir pour le survivre à l'effondrement économique, l'effondrement économique paru chez Culture et Racines.
- Et puis là, il sort deux livres, deux livres. Le tome 2, « Survivre à la peur », justement, la peur.
- Et puis, gros, « Survivre à la malbouffe », voilà.
- En fait, ça me rappelle ce grand slogan des étudiants de 70, « Vivre et pas survivre ».
- Mais apparemment, aujourd'hui, on ne sait plus comment vivre, donc on essaie déjà de survivre, ce qui n'est pas si mal.
- Alors, Piero San Giorgio, j'ai regardé, je ne dis pas que j'ai tout lu, mais j'ai quand même lu ce tome 2.
- J'ai regardé et je me dis...
- Vous dites « Survivre à la peur », mais est-ce qu'il n'y a pas aujourd'hui, et je voudrais avoir votre avis là-dessus, et ça nous amène évidemment au contenu, mais il y a un management par la peur aujourd'hui.
- Aujourd'hui, vous avez d'ailleurs les pouvoirs, ce n'est pas nouveau, mais aujourd'hui, c'est formidable.
- Il y a ce que j'appelle une ingénierie sociale qui est là, vous savez, gouvernée par le chaos, « Survivre à la peur », c'est quoi ? C'est de dire, écoutez, comment on va tenir les 80% dont on n'a absolument pas besoin, mais comme on n'est plus Hitler ou Mussolini ou Pol Pot, on va les tuer, on va les... qu'ils soient tranquilles et qu'ils nous écoutent, puisque nous, on sait ce qu'il faut faire, on sait mieux que nous, que vous, ce qui est beau pour nous.
- Donc, qu'est-ce qu'ils font ? Eh bien, il y a la peur.
- Alors, pourquoi je dis la peur ? Covid, 5 ans, on a vu un peu la gestion.
- Je parle de la gestion, je ne parle pas de...
- Guerre, Russie-Ukraine, guerre au Proche-Orient, le climat, etc., etc.
- Et ce qu'il n'y a pas, justement, et vous donnez un certain nombre sur la peur, et Dieu sait si on pourra parler, et les moyens.
- Il dit remédier ou de la combattre.
- Mais ce qu'il n'y a pas, cette chose qui est l'éléphant dans le salon, c'est le culture politico-économico-éthico de la peur inculquée au plus grand nombre.
- Absolument. D'abord, merci pour votre invitation.
- Et oui, les États, les puissants, au travers de l'histoire, ont souvent utilisé la peur pour contrôler la population.
- Mais la grande différence, c'est que si avant, on donnait, en général, une peur extérieure, ou un ennemi intérieur, auquel l'État, ou le puissant, le Seigneur, apportait une solution par la préparation à la guerre, ou la guerre, ou par exemple, une prospérité qu'on met en place pour renforcer une nation, aujourd'hui, on constate que ce sont peur après peur après peur.
- Effectivement, la maladie, le virus, la pandémie, le vaccin, vous allez mourir si vous ne faites pas ceci ou cela, et puis ensuite, il y a les Russes, et puis ensuite...
- Avant, c'était les Libyens, avant, c'était Saddam Hussein, enfin, on a une histoire assez longue, ces 30, 30, 40 dernières années, mais on n'apporte plus tellement des solutions, c'est presque une peur qui en chasse l'autre, sans qu'on voit nos situations s'améliorer, au cours d'une stratégie claire.
- Donc, j'ai l'impression qu'il y a une sorte de fuite en avant dans cette peur, et qui nous apporte un épuisement, puisque la peur est une émotion qui est suscitée en nous par un événement, réel ou imaginaire, mais cette réaction, elle est bien réelle, elle peut se traduire de beaucoup de manières, certains deviennent angoissés, anxieux, d'autres développent des phobies suite à des traumatismes, ça c'est plutôt dans l'enfance, mais enfin, en tant que société, nous avons maintenant des peurs collectives, et donc nous avons des angoisses collectives qui nous font du mal, nous font du mal dans notre santé, et c'est bien pour ça que j'ai un deuxième livre sur ce thème de la santé, de la...
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