single-emission.php

Par

Le débat du samedi - samedi 26 octobre 2024


Retranscription des premières minutes du podcast :

- Et on en débat avec nos deux invités, Andréa Cotarac. Bonjour. Bonjour.
- Bienvenue sur Sud Radio, porte-parole du Rassemblement national, conseiller régional de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
- Bruno Milienne, bonjour. Bonjour.
- Vous êtes porte-parole du MoDem, ancien député par ailleurs des Yvelines.
- L'Assemblée nationale, en ce moment, débat d'arrache-pied. Ils discutent d'arrache-pied sur le budget 2025.
- Tant d'ailleurs le budget de la Sécurité sociale que le projet de loi de finances.
- 2 200 amendements ont été déposés par les députés sur le budget de la Sécurité sociale.
- Est-ce que c'est pas un peu trop ? Est-ce que ça ne présage pas de discussions interminables au terme desquelles personne ne tombera d'accord ? Bruno Milienne.
- Il y en a au moins 2 000 de trop. On va dire ça comme ça.
- Quand vous allez dans des pays comme l'Allemagne, par exemple, en 15 jours, le budget, il est voté.
- Bon, ça pose la question de l'inflation de dépôts d'amendements.
- C'est un amendement que j'ai connu pendant 7 ans. C'est pas nouveau. C'est à chaque fois.
- Dont certains amendements, d'ailleurs, sont rejetés parce qu'ils sont déjà dans la loi.
- Donc arrêtons de faire des lois. Contrôlons l'action du gouvernement.
- Et puis le budget, de toute façon, moi, je vais vous dire ce que j'en pense.
- À la fin de la fin, il restera à la main du Premier ministre parce qu'on n'est pas à l'abri du 49-3.
- Ce qui s'est passé hier sur la taxation, justement...
- On va en parler.
- Voilà. Fait que les amendements de la France insoumise qui ont mis des taxations juste insupportables pour les entreprises, fait que le Bloc central, avec le Rassemblement national, me semble a rejeté cette taxation sur les entreprises alors qu'on en a besoin.
- Donc voilà, il y a une forme d'irresponsabilité. Chacun reste dans son couloir.
- Chacun croit servir ses électeurs alors que les électeurs n'appartiennent à personne.
- Je suis bien placé pour le savoir. Et au bout du compte, ils travaillent pas pour la France, mais ils travaillent pour leurs petits précarés.
- C'était l'information de la soirée hier. L'Assemblée nationale a rejeté le projet de surtaxe des grandes entreprises après qu'il eût été alourdi.
- Oui, encore par des députés du Nouveau Front populaire.
- Pour le coup, le Rassemblement national est tombé d'accord avec la majorité présidentielle ou du moins ce qu'il en reste, Andréa Cotarac.
- C'était mal fait. Juste un point sur les amendements. C'est qu'il y a quand même une situation inédite.
- C'est qu'au Rassemblement national, on s'est quand même restreint et contraint à faire peu d'amendements, mais à les viser sur des choses essentielles. Ce qui est étonnant et qui est inédit, c'est que la plupart des amendements, 42, je crois, pour cent, viennent des partis du gouvernement.
- Et ce que j'ai remarqué à l'Assemblée nationale, c'est que ceux qui étaient absents assez régulièrement, c'était quand même les députés de la majorité. Alors moi, je me pose la question.
- Est-ce qu'ils ne veulent pas participer au débat ou est-ce...

Transcription générée par IA

Revenir
au direct

À Suivre
/