Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des Vraies Voix.
- Abordons ce projet de budget 2026 d'un point de vue politique.
- Olivier Faure affirme que la seule perspective possible est la censure.
- Il dénonce une dégradation continue de la situation depuis 8 ans, liée selon lui aux cadeaux fiscaux réalisés par Emmanuel Macron.
- Les lignes rouges tracées par l'opposition, notamment le RN, LFI et le PS, rendent la tâche du Premier ministre difficile.
- Le ministre de l'Economie nuance quant à lui en déclarant que les orientations présentées par François Bayrou ne sont pas fixes et qu'il existe encore des marges de négociation pour ajuster le projet de budget.
- Éric Lombard rappelle enfin que la France est surendettée après 50 ans de budget déséquilibré, ce qui limite la capacité des politiques publiques.
- Ça va être tendu à l'Assemblée Nationale en octobre prochain.
- François Bayrou survivra-t-il au débat sur son programme budgétaire ? Vous les auditeurs de Sud Radio, que feriez-vous à la place des députés ? Vous êtes très nombreux à répondre sur le compte X de Sud Radio.
- À cette question, comme le veulent les oppositions, faut-il censurer François Bayrou ? C'est sans équivoque, Judith, vous le sentiez tout à l'heure.
- 96% disent oui, il faut censurer.
- Bon, ça va donner des idées à notre invité.
- Oui, Philippe Ballard, vous êtes député RN de l'Oise, et vous aussi, vous voulez censurer ? En l'état actuel, des annonces de François Bayrou et de ses ministres, d'ailleurs, hier, oui, parce que ce sont des vieilles recettes.
- Enfin, vous vous rappeliez… Vous avez égréné le nombre d'années durant lesquelles notre pays n'a pas été géré, ou très mal géré, 45 ans, et François Bayrou, hier, a repris des vieilles recettes.
- 50 ans de budget déséquilibré, précisément, oui.
- Oui, c'est Raymond Barre qui avait présenté le dernier budget en l'équilibre, et Valérie Gilles-Cardestin était présidente de la République, ce qui ne nous… Je ne le dis pas.
- C'était d'une paresse intellectuelle, mais remarquable, l'exercice du Premier ministre hier.
- J'ai l'impression que c'était un petit peu comme, vous savez, une mouche qui est dans un bocal, qui se cogne au mur, alors il parlait de gel, il parlait d'impôt, parce que c'est un impôt déguisé, en fait, ce qu'on nous propose quand on gèle les tranches de ce qu'on appelle l'IRPP, de l'impôt sur le revenu.
- Vous travaillez bien, votre patron vous augmente, eh bien, soit vous rentrez, alors que vous ne payez pas avant d'impôt sur le revenu, vous rentrez dans cet impôt sur le revenu, ou alors vous allez payer beaucoup plus, puisqu'il y a un gel.
- Et je ne vous parle pas des retraités qui sont littéralement tendus.
- Non, il n'y a aucun effort qui est fait, c'était frappant hier, aucun effort sur l'immigration.
- Deux heures, cette conférence de presse a duré deux heures, et à aucun moment, François Bayrou n'a prononcé le mot « immigration ».
- Il y a un rapport qui a été rendu public il y a quelques semaines, qui nous apprend que l'immigration en France, ça coûte 3,4% du PIB.
- Un point de PIB, c'est 30 milliards d'euros, je vous laisse faire le calcul, il y en a pour quasiment 100 milliards d'euros.
- Là, il y a des économies à faire, et dans Tau, dans un tas d'autres, on va présenter, on va faire un contre-budget, vous n'en faites pas, qu'on présente à François Bayrou, M. Lombard, le ministre de l'économie, et à Mme Manchalin aussi.
- Alors, Philippe Ballard, c'était important, merci d'avoir répondu à notre invitation, vous nous avez donné le point de vue de votre parti, le Rassemblement national.
- Maintenant, entrons dans la partie, on va dire, première lecture de cette question, faut-il censurer François Bayrou ? Déjà vous, Anne-Laurene Rousseau, il faut bien rappeler le principe, c'est-à-dire que ça peut se faire à la rentrée, en octobre, lorsque les députés auront la possibilité de voter, il faut encore qu'il y ait une motion de censure, mais si on repart pour une motion de censure, on n'a plus de budget, l'État s'effondre, la France s'écroule.
- On avait déjà le même scénario l'année dernière avec...
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