Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Contenu haineux en ligne, le gouvernement lance une coalition d'associations avec le soutien de l'État et en lien avec l'ARCOM, avec des associations comme le CRIF, la LICRA, SOS Homophobie, Oser le Féminisme et d'autres.
- L'objectif est d'améliorer le signalement des contenus haineux en collaboration directe avec l'ARCOM qui est, vous le savez, l'autorisation de régulation, l'autorité de régulation des médias.
- La ministre Aurore Berger rappelle que les plateformes numériques ont une responsabilité majeure et que l'État n'hésitera pas à engager des sanctions avec l'Union Européenne si elle ne respecte pas leurs obligations.
- Meta, X et compagnie hyper puissants autorisent tout sur leur plateforme pour s'enrichir.
- Résultat, ce sont les relations humaines qui s'appauvrissent.
- Très souvent sous un pseudonyme, les plus violents déversent leur violence verbale au risque de détruire une personne et une entité éventuellement.
- Réunion N en ligne.
- Faut-il supprimer l'anonymat sur les réseaux ? Vous êtes nombreux à réagir sur ce sujet, sur le compte X de Sud Radio.
- Pour l'instant, ça a été réactualisé, je vais vous le donner, mais la tendance c'est non à autour de 60%.
- Non, vous n'êtes pas pour l'obligation d'être reconnu finalement.
- Vous préférez garder cet anonymat.
- Thierry Léandre Le Fur, je rappelle que vous êtes expert en comportement numérique addictif et que vous êtes avec nous ce soir.
- Qu'est-ce que vous en pensez de la réaction de nos auditeurs justement qui, eux, veulent garder leur anonymat ? C'est un vrai sujet quand même.
- Qu'est-ce qu'on fait ? On protège en l'enlevant ? Ou on attaque les libertés individuelles finalement, quelque part ? C'est toujours le dilemme.
- Alors la problématique du numérique, c'est que toujours on commence par faire des choses qui nous semblent jouables.
- Parfois on va un peu trop loin et parfois on va beaucoup plus loin.
- Alors tant qu'on n'a pas été trop loin, on se dit finalement on n'a pas besoin de créer des lois pour nous réguler et nous protéger.
- Et puis le jour...
- On commence à aller beaucoup trop loin.
- S'il n'y a pas eu de prévention, s'il n'y a pas eu de régulation, s'il n'y a pas eu de responsabilisation en amont, on est dans une mécanique addictive.
- C'est-à-dire revenir en arrière, ça va être très compliqué.
- Et donc avoir le plaisir de s'exprimer, mais avec cette adrénaline supplémentaire qui est un peu trop forte liée à l'agression, on peut le dire, à l'agressivité, elle est très très dure ensuite à réguler.
- Bon, alors c'est bien sûr qu'une consultation, mais quand même 64% qui disent non, il ne faut pas supprimer l'anonymat.
- Pourquoi Noreen Rousseau l'anonymat ? Pourquoi l'anonymat ou pourquoi pas...
- Non, non, c'est vraiment ma question, je vous mets mal à l'aise, mais vous y allez.
- Pourquoi ces gens veulent l'anonymat ? Ce que je me dis déjà, c'est que sur les réseaux sociaux, il n'y a pas d'anonymat vraiment.
- Il y a du pseudonymat, comme ils l'appellent.
- Ça dépend.
- Mais en fait, quand on s'inscrit, on a forcément rentré son nom.
- Maintenant, on doit même vérifier l'identité externe.
- Comment ça, ça dépend ? Il y a des hackers et il y a ce qu'on appelle, vous savez, les bots, les robots qui balancent à fond de divers comptes qui sont en fait des fakes, qu'on appelle des trolls.
- C'est déjà retrouvé le terme.
- Mais est-ce que l'idée, ce n'est pas plutôt d'essayer de développer des techniques pour retrouver qui sont, parce qu'il y en a plusieurs, derrière ces comptes, ces bots, ce hacking ? Je ne vois pas trop l'intérêt de cet anonymat.
- Ça peut être une solution, mais je pense que ça ne change pas grand-chose.
- Vous êtes pour, vous dites...
- Oui, on peut garder l'anonymat.
- Pour moi, on peut garder le pseudonymat, comme ils l'appellent.
- Je vous remercie, AL72.
- Je pense que juridiquement, en fait, on retrouve les gens d'une certaine manière et c'est ça qu'il faut développer, surtout.
- Oui, alors la question se pose tout de même, Rosy Bordet, quand on a en face de soi des trolls ou des robots qui balancent comme ça de l'insulte à forcierie et qui ne sont pas forcément...
Transcription générée par IA