Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voies.
- Faut-il faire payer plus cher les autoroutes pour financer nos transports ? Le ministre des Transports, Philippe Tabarro, a présenté ce mercredi les grandes lignes du projet de loi sur le financement des infrastructures à horizon 2030.
- Objectif, trouver plusieurs milliards d'euros pour moderniser notamment nos réseaux routiers.
- Les payages autoroutiers pourraient être mis davantage à contribution et les concessions des sociétés privées d'exploitation renouvelées.
- On se pose la question, le gouvernement compte-t-il enfin reprendre la main sur ces infrastructures stratégiques ou va-t-il continuer de faire le jeu des grands groupes privés ? Est-ce qu'un jour nous passerons un payage autoroutier sans nous dire « ils nous prennent pour des vaches à lait » ou autre chose d'ailleurs, chacun son expression fétiche ? Vu que la tendance de ces dernières années est à l'augmentation permanente, la reconduction du système nous donne une idée de ce qui nous attend pour les prochaines années.
- Les autoroutes doivent-elles exploiter, être exploitées par des sociétés privées, privées ? Vous nous donnez votre avis, vous continuez sur le compte X de Sud Radio.
- Je vous donne la tendance dans un instant, mais j'ai dit que nous avons un observateur de marque.
- Oui, nous sommes avec Pierre Chasserey qui est délégué général de 40 millions d'automobilistes.
- Bonsoir Pierre.
- Bonsoir à tous.
- Alors on vous pose la question à vous Pierre, directement.
- Les autoroutes, est-ce qu'elles doivent être exploitées par des sociétés privées ? Alors déjà, la question est un peu simpliste et je vais faire très attention.
- Oui mais parce qu'il faut qu'elles soient adaptées au réseau social.
- Bien sûr.
- On est gentil, on n'est pas simpliste, voilà juste ça.
- Allez-y Pierre.
- Merci de la comparaison, on est ravis.
- Merci Pierre.
- Mais cette question, on va devoir la réadapter un petit peu.
- On va devoir la réadapter un petit peu.
- Non mais c'est les propos qui devaient être utilisés.
- Il ne faut pas que je tombe dans ce côté simpliste d'une réponse.
- Parce que si je le fais, je sais que les automobilistes...
- On vous écoute pour la réponse Pierre Chasserey.
- Déjà ce qu'il faut comprendre, c'est que 40% du coût du péage aujourd'hui, dans ce qu'on paye, part directement dans les caisses de l'État.
- Même plus, 41%.
- Quand un automobiliste paye 10 euros, 4,10 euros vont dans les poches de l'État.
- Pas du concessionnaire autoroutier.
- Ça c'est le premier point et on ne le sait pas.
- Le grand gagnant des concessions autoroutières aux sociétés privées, c'est l'État.
- Et ça, je sais qu'on l'entend assez peu, malheureusement c'est ça la vérité.
- Le deuxième point qui est très important, c'est de considérer comment ça se passait avant.
- Avant les concessions autoroutières.
- Eh bien les tarifs autoroutiers augmentaient exactement.
- Exactement.
- De la même manière qu'aujourd'hui, voire même plus.
- Et je vais rajouter un petit peu d'eau à notre moulin.
- À l'époque, l'État n'était pas bénéficiaire.
- Il avait une comptabilité qui n'était somme toute pas terrible sur les autoroutes.
- Parce que l'État est mauvais gestionnaire.
- Donc au final, quand on a considéré ces trois choses-là, eh bien on ne peut être que plutôt favorable au système des concessions autoroutières aux sociétés privées.
- C'était ce qui aujourd'hui nous garantit un réseau de qualité, un entretien de qualité.
- La seule chose qui est contestable, c'est le taux de fiscalité qui est imposé par l'État directement dessus.
- Alors point de vue, effectivement Pierre, point de vue très intéressant.
- Alors on va essayer de contrebalancer et puis de se renvoyer la balle.
- La consultation sur le compte X, donc avec cette nécessaire, pardon Pierre, mais question simpliste.
- On se provoque, mais j'ai bien compris que c'était amical de votre part.
- Mais les auditeurs disent, les autoroutes ne doivent pas appartenir à être exploitées par des sociétés privées à 79%.
- Et Judith, on n'est pas loin de tous penser quand même un peu la même chose, contrairement à Pierre aussi.
- Oui, et puis surtout en fait, c'est des, bon alors ok des nouvelles concessions, mais il y a quand même 8700 kilomètres d'autoroutes qui sont gérées par une dizaine de concessionnaires privés, dont APRR, 26, ANF, ils ont une fin...
Transcription générée par IA