Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- C'est un mariage inhabituel qui se déroule place Saint-Marc.
- Les mariés sont masqués et enchaînés par des personnes qui représentent les gouvernements et les milieux d'affaires.
- Le mariage auquel il faisait référence, c'est évidemment celui de Jeff Bezos et Lorraine Sanchez.
- Un mariage dont les chiffres donnent le tournis.
- Trois jours de fête pour un coût astronomique de 10 millions de dollars.
- La chose est importante parce que de toute façon, il y a toujours du mouvement.
- Cela amène des gens, cela amène de l'argent. L'économie bouge avec ce mariage.
- Jamais, comme Jeff Bezos, personne n'a eu cet orgueil, cette arrogance de considérer toute la ville de Venise comme sa propriété personnelle.
- Autour d'eux, une multitude de pancartes où l'on peut lire « Avec l'argent de ce mariage, on pourrait reconstruire Gaza ».
- Du beau monde, mais aussi des manifestants à Venise pour le mariage du milliardaire Jeff Bezos.
- Si vous pouvez louer Venise pour votre mariage.
- Vous pouvez payer plus d'impôts, ont écrit les militants écologistes sur d'immenses banderoles.
- Alors parlons vrai. Est-ce que vous comprenez cette haine de l'argent des patrons et pas des sportifs ou des acteurs ou des chanteurs ? Et à cette question, le mariage de Jeff Bezos est-il devenu un sujet politique ? Vous dites non à 65%. Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Vous dites non et pourtant, Philippe Bilger, il y a bien une revendication sur les milliardaires, sur ces très politiques comme amis.
- Oui, alors je ne suis pas persuadé.
- Je ne suis pas persuadé que ce soit un sujet politique au sens où on l'entend simplement parce qu'il y a des manifestations à Venise.
- Mais Jeff Bezos est et a une personnalité extraordinaire qu'on apprécie ou pas le personnage.
- Il a une réussite exceptionnelle.
- Moi, je vois que Venise est très sensible déjà aux arguments écologiques.
- Compte tenu de la dégradation de Venise, il a fallu prendre des mesures drastiques.
- Ensuite, il y a une manière de présenter les privilèges dont on dispose d'une manière un peu ostentatoire.
- Jeff Bezos n'a pas fait dans la demi-mesure.
- Et donc, vous avez raison, il y a cette réaction écologique qui fait qu'à la fois politiquement et pour la planète, on constate que c'est une provocation.
- Et on ne pointe pas, Michael Sadoun, aussi Trump puisque c'est quand même approche de Trump.
- Oui, bien sûr.
- Moi, je vais vous dire, je crois à la décence et à l'indécence.
- Après, il y a toujours une question de curseur.
- Bon, écoutez, celui qui voyage en avion une fois par an est peut-être indécent vis-à-vis de celui qui ne va jamais voyager en avion de sa vie.
- Donc, c'est quand même des questions assez subjectives.
- Ça rapporte de l'argent à la ville de Venise.
- Et d'ailleurs, quand il y a des micro-trottoirs, les Vénitiens sont visiblement assez contents.
- Et il a fait un don de 3 millions d'euros pour une association pour l'entretien de la lagune quand même.
- Mais oui, mais oui.
- 3 millions d'euros, c'est quand même pas mal.
- Mais oui, mais oui.
- Voilà, après, je comprends.
- Évidemment, il y a une question d'image.
- Et puis, nécessairement, les gens associés à l'image de Jeff Bezos, bodybuildé, avec sa femme qui est botoxée de partout, etc.
- Donc, ça donne un certain style, quoi.
- Mais je ne vois pas ce qu'il y a de répréhensible là-dedans, franchement.
- Bruno Pomar.
- Écoute, on est toujours sur le même débat.
- Les Bezos, il n'y en a pas beaucoup.
- Nous, on ne l'est pas déjà.
- Donc, il crée des emplois, il crée des entreprises à travers le monde, le gars.
- Il va balancer 10 millions de dollars là-bas à Venise parce qu'on a bloqué Venise pendant deux jours.
- Et il y a les aboyeurs éternels qui n'ont rien gagné de leur vie et qui sont des pauvres misérables et qui viennent gueuler, comme le fait la LFI ici en France et compagnie, et qui n'ont rien produit pour le pays.
- Voilà, on crache sur les riches, sur Pinault, Arnaud, Dassault, etc.
- Ils font plein de choses.
- Moi, j'ai la chance de côtoyer la famille Dassault...
Transcription générée par IA