Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des Vraies Voix.
- France et Royaume-Uni lancent un accord inédit pour gérer les traversées illégales de la Manche.
- Un migrant expulsé du Royaume-Uni vers la France sera remplacé par un migrant accueilli depuis la France.
- Ce migrant doit avoir des liens familier ou personnel au Royaume-Uni et s'inscrire sur une plateforme en ligne.
- Ce dispositif, conclu lors de la visite d'Emmanuel Macron à Londres, doit être encore validé par la Commission européenne.
- Kerr Starmer qualifie cet accord de révolutionnaire pour lutter contre les passages illégaux.
- Sur l'échange des migrants, vous choque-t-il ? À 91% vous dites non.
- Il ne vous... Oui, pardon, excusez-moi, enfin oui, il vous choque.
- Voilà, 91%. À 91%, il vous choque.
- Nous en débattons avec nos deux vrais voix, Mathieu Davy, avocat de droit de la presse et de la propriété intellectuelle, et Mathieu Hoc, le secrétaire général du FinTank, le millénaire.
- Et aussi notre invité, Yann Manzy, qui est cofondateur et délégué général de l'association Utopia.
- Alors, Yann, quand je vous ai posé la question tout à l'heure, vous la rappelle, cet accord va-t-il concrètement limiter les traversées illégales de la Manche ? Vous avez répondu par non, c'était assez clair. On voudrait savoir pourquoi non.
- Pourquoi non ? Tout simplement parce que déjà, je pense que l'accord qui va se mettre en place, c'est 50 personnes par semaine, donc on peut imaginer que c'est très très loin de la réalité de ce qui se passe dans le Nord.
- Et puis, on ne va pas empêcher les gens de continuer à essayer d'avoir un espoir et de vouloir vivre.
- N'oublions pas que toutes ces populations qui sont aux portes de l'Angleterre, qui sont demandeurs d'asile souvent en Europe, refusaient de leur droit d'asile.
- D'ailleurs, c'est assez questionnant et c'est assez interrogeant d'imaginer que des Soudanais, des Érythréens, des Afghans, des Kurdes qui fuient la guerre ne peuvent pas avoir l'asile en Europe.
- D'ailleurs, c'est aussi le pourquoi du comment une partie de ces populations exilées...
- Jusqu'à combien on peut aller ? Jusqu'à combien on peut en recevoir ? Qui ça ? La France ? Que ce soit le Royaume-Uni et la France et l'Europe. Jusqu'à combien on peut en recevoir ? L'Europe, on est 400.
- On est 450 millions, donc je crois que les clandestins, comme on les appelle, ou comme vous les appelez, ils sont 200 000.
- Qui les appelle ? Vous ? C'est qui, vous ? L'opinion publique, les médias, c'est comme ça qu'on les appelle.
- Les médias ? Ce n'est pas les médias, on est sur la radio, monsieur.
- Les médias, non, moi je n'ai pas dit les clandestins, je n'ai jamais dit ça, par exemple.
- Ah bon, vous n'avez jamais dit les clandestins, moi je aimerais bien voir ça.
- Bah ouais, bien sûr.
- Ce que je voudrais vous dire, c'est qu'on est 200 000, soit disant, clandestins qui rentrent clandestinement en Europe.
- On est 450 millions d'Européens.
- C'est vous qui utilisez ce mot-là, si je peux me permettre, monsieur.
- Oui, oui, d'accord, ce n'est pas moi, c'est les médias en général qui utilisent ce mot-là.
- Non, mais il ne faut pas faire de gêner la réalité, comme les clandestins, comme les médias, tout ça, ce n'est pas des généralités à faire, monsieur, je vous remercie.
- On change de langage, voilà, on va comme ça, on s'entend mieux.
- D'accord, donc moi je vais parler des exilés, je ne vais pas parler des migrants.
- Super.
- Donc ces populations exilées qui arrivent sur le territoire européen, qui sont 200 000 à 240 000 pour 450 millions d'Européens, je pense qu'on peut faire de la communication sur tout.
- Par contre...
- Ce qu'on pourrait surtout faire, c'est imaginer que sur ces 450 millions d'Européens, on peut imaginer qu'on peut se les répartir.
- La preuve par le crène, on a accueilli 5 millions d'Ukrainiens, la preuve encore par Mélanie qui va régulariser 500 000 personnes sur son territoire.
- Je crois qu'aujourd'hui, c'est de la politique, tout ça, c'est du faire peur aux gens.
- Je pense que la France et l'Europe ont les capacités d'accueillir.
- Maintenant encore, faut-il qu'elles le veuillent, et n'oublions pas non plus une chose,...
Transcription générée par IA