Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des Vraies Voix.
- Une semaine apparaît avoir franchi sans encombre l'étape du Sénat.
- La proposition de loi relative à l'agriculture portée par les sénateurs Laurent Duplon et Ménonville est soumise à l'examen ce mardi à l'Assemblée Nationale.
- Ce texte qui vise à alléger les contraintes administratives pesant sur les agriculteurs mais aussi parmi les dispositions les plus controversées, la réintroduction d'un insecticide à impact environnemental.
- Et puis malgré une opposition marquée au sein de cette gauche, une majorité se dessine en faveur de cette réforme.
- Le texte controversé qui vise à lever les contraintes des agriculteurs est passé par une commission mixte paritaire tout d'abord qui a permis l'écriture d'un compromis entre députés et sénateurs.
- Il a déjà été adopté au Sénat mercredi.
- Donc la question, comme vous l'a dit Judith, c'est maintenant chez les députés.
- Nous vous posons, nous, vous, les auditeurs de Sud Radio, la question sur le compte X.
- Faut-il lever les contraintes environnementales sur les agriculteurs ? Vous répondez.
- Vous répondez oui à 83% avec un sacré capital sympathie pour nos agriculteurs français.
- Et pour en parler, nous sommes avec Christophe Marange qui est directeur général de la société Modèle qui conçoit Viti Tunnel basé au Allian dans la Gironde.
- Une solution pour protéger les vignes sans pesticides.
- Alors parlez-nous-en justement Christophe puisque là on n'en entend pas beaucoup des solutions en ce moment.
- Eh bien écoutez, c'est une solution qui est dans l'air du temps malheureusement.
- Aujourd'hui, on a...
- On a de vraies problématiques au niveau des agriculteurs et de la viticulture sur les pertes de récoltes dues aux aléas climatiques comme le gel, la grêle, mais aussi les pertes de récoltes dues aux maladies puisque vous n'êtes pas sans savoir que le milieu est à l'origine de pertes de récoltes substantielles chez nos viticulteurs.
- Et nous avons décidé de développer la solution Viti Tunnel qui permet de répondre à l'ensemble de ces problématiques.
- Donc une protection contre le gel, la grêle, mais aussi une réduction de l'utilisation de la viticulture vitico-sanitaire.
- Aujourd'hui, on est capable sous les dispositivités Tunnel de conduire une vigne sans aucune utilisation de cuivre ou de produits de synthèse, donc vers une viticulture beaucoup plus propre.
- Est-ce que c'est valable ? Ça veut dire que c'est possible, hein, Judith ? Oui, mais est-ce que c'est valable pour toutes les agricultures aussi ? Est-ce que ça marche aussi sur le reste ? Alors, malheureusement, ça ne marche pas sur tout.
- On n'est pas la solution miracle.
- Aujourd'hui, cela marche sur les maladies qui sont plus biodépendantes, mais on a aussi des intérêts sur d'autres cultures puisqu'aujourd'hui, nous travaillons sur les petits fruits rouges, la culture des petits fruits rouges.
- Donc là, sur une approche beaucoup plus tournée vers le résultat, la protection du fruit par lui-même, mais pas forcément sur une réduction des produits phytosanitaires.
- Aujourd'hui, toutes les utilisations des produits qui sont utilisés en agriculture le sont pour sécuriser les rendements et sécuriser surtout le chiffre d'affaires de nos agriculteurs qui, sans ça, n'existeraient plus aujourd'hui.
- Alors, n'hésitez pas surtout à réagir au 0826 300 300 pour nous donner votre point de vue.
- Ce qu'il faut dire, et revenons à l'actualité, il y a cette colère qui est toujours très présente de la part des agriculteurs.
- Vous, nos vrais voix, à savoir Nathalie Lebas et puis Pierre-Yves Martin, est-ce que finalement, vous vous dites, comme il y a une colère, il faut mieux calmer tout le monde et que c'est avant tout de la diplomatie politique ? Oui ou non, Nathalie Lebas ? Pour moi, c'est avant tout une question de justice.
- On ne peut pas imposer à nos agriculteurs des règles différentes de nos voisins européens.
- Aujourd'hui, nos voisins européens ont la capacité d'utiliser ces produits jusqu'en 2033.
- Alors, j'entends qu'il faut prendre des précautions pour la santé publique des uns et des autres.
- Mais aujourd'hui, on a aussi la possibilité de manger bio pour ceux qui le souhaitent.
- Et pourquoi tout le monde ne mange pas bio ? Aussi pour des raisons économiques.
- La question de l'agriculture avec des rendements, c'est aussi la question de donner à manger...
Transcription générée par IA