Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Un arrêt de travail en quelques clics et sans même voir un médecin.
- Avec les réseaux sociaux c'est très facile et complètement illégal.
- On sait de mieux en mieux les détecter, on affine nos contrôles, on se donne de plus en plus de moyens en termes d'outils pour pouvoir les détecter au mieux.
- On a des assurés qui fraudent et on a évidemment les professionnels de santé qui ne sont pas plus fraudeurs mais qui sont parfois à procéder à des facturations indues, des surfacturations, des cumuls de facturations.
- Et donc on a là aussi des comportements qui sont parfois frauduleux.
- Et l'assurance maladie salarmin, son déficit pourrait passer de 16 à 41 milliards d'euros en 2030.
- Elle propose notamment du coup de sortir les cancers en phase de rémission du dispositif affection longue durée et autre proposition de ne plus rembourser les cures thermales à 100% par exemple.
- Alors parlons vrai, est-ce que les arrêts maladie sont la piste prioritaire pour lutter contre le déficit de la sécurité sociale ? Et à cette question, l'assurance maladie a-t-elle raison de vouloir limiter les arrêts de travail ? Vous dites oui à 52%, vous voulez réagir ? Le 0, 826, 300, 300.
- Et on peut comprendre que les médecins sont en vent debout avec le docteur Jean-Paul Hamon qui est avec nous, un président d'honneur de la Fédération des médecins de France.
- Merci beaucoup Jean-Paul Hamon d'avoir accepté cette invitation.
- Philippe Bilger.
- J'ai bien compris que le docteur Hamon qui nous a donné...
- son point de vue trouve que les médecins sont encore une fois les boucs émissaires.
- Il n'empêche que je trouve sans la connaître dans le détail que cette volonté de réduire un peu le déficit de l'assurance maladie notamment en luttant contre les arrêts de travail entre guillemets bidons qui sont multiples est une bonne chose.
- Dans un monde idéal où l'honnêteté...
- Contraient la règle, on n'aurait pas à faire tout ça.
- Mais je pense que la direction est bonne et qu'il faut le faire.
- Malheureusement, trop de gens fraudent parce qu'ils sont malhonnêtes.
- Loïc Guérin.
- Et qu'on leur permet de l'être.
- Pardon.
- J'entends évidemment les critiques qui...
- Enfin, j'anticipe en tout cas les critiques qui vont être formulées par notre invité.
- Pour certaines, je les rejoins.
- Mais je rejoins surtout Philippe Bilger dans le cadre de mon activité professionnelle.
- Je dois dire qu'on voit...
- Quand même un peu trop de manière récurrente des arrêts maladie qui sont des arrêts maladie, je dirais, diplomatiques.
- C'est-à-dire aussitôt qu'il y a une tension au sein de l'entreprise, que le vent commence un peu à souffler fort, on se fait arrêter, on est en arrêt maladie.
- On a régulièrement même d'ailleurs des convocations pour des licenciements qui sont reportées parce que pendant une semaine, deux semaines, trois semaines, la personne obtient des certificats médicaux que l'on présuppose quand même très complaisants.
- Pour ne pas dire parfaitement complaisants.
- C'est bien ça.
- Moi, j'essaye toujours de ne pas...
- J'ai beaucoup de salariés, j'ai beaucoup de collaborateurs.
- J'essaye toujours de ne stigmatiser personne.
- Après, je prends aussi le pouls, comme vous, Philippe Bilger, de ce qui se passe en vrai.
- Comme les médecins aussi, en général.
- Je voulais faire un mauvais jeu de mots, mais on prend toujours le pouls de ce qu'on va appeler les arrêts de travail qui sont justifiés.
- Des arrêts de travail maîtres qui sont, vous parlez, diplomatiques, moi, que je vais qualifier de convenance.
- Et puis, j'ai aussi une pensée pour celles et ceux qui ne peuvent pas en prendre.
- Parce qu'en fait, moi, ce qui me gêne dans cette histoire, c'est qu'on parle encore d'économie, d'économie, d'économie.
- Mais si vous pensez à toutes celles et tous ceux qui font aussi...
- Il y a les salariés qui font tourner la France, mais il y a aussi des tas d'entrepreneurs qui ne peuvent pas prendre d'arrêts maladie.
- Parce que quand ils prennent un arrêt maladie, ils ne sont pris en charge par personne.
- Par eux-mêmes.
- Voilà, par eux-mêmes.
- Ils ne sont pas couverts, ils ne sont pas soutenus.
- Et puis surtout, tout s'écroule.
- Quand ils sont «...
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