Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Pour sortir de l'impasse dans lequel a placé le pays le Président de la République, eh bien il ne reste qu'une solution, nous demandons maintenant à Emmanuel Macron de s'en aller.
- Je ne demande pas la démission d'Emmanuel Macron.
- Si le Président de la République accepte de comprendre que tout est bloqué et que le but dans la vie ce n'est pas de se maintenir au pouvoir au détriment de l'intérêt du pays, il démissionne.
- La démission du Président de la République c'est un peu la solution de facilité.
- On se dit on change la personne qui a la tête et tout ira mieux.
- Je pense que c'est absolument faux.
- Et enfin le mandat que vous m'avez démocratiquement confié est un mandat de 5 ans et je l'exercerai pleinement jusqu'à son terme.
- Et le maire de Cannes, LR, David Dysnard, est donc formel.
- Emmanuel Macron doit prendre acte de son échec et démissionner.
- Dans Ouest France, le président de l'association des maires de France réclame aussi une primaire de la droite et du centre.
- Alors parlons vrai, est-ce qu'Emmanuel Macron peut tenir encore 22 mois si la situation politique restait la même, voire si elle empirait ? Et à la question, demande de démission de Macron par David Dysnard, Macron a-t-il perdu toute crédibilité ? Vous dites oui à 97%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et Bruno Cotteres est avec nos politologues et chercheurs au CNRS et au CEVIPOF qui est le centre de recherche politique de Sciences Po.
- Bonsoir Bruno Cotteres, merci d'avoir accepté cette invitation.
- Philippe Bilger.
- J'ai le droit de faire un pari.
- Pas plus stupide qu'un autre, Emmanuel Macron restera jusqu'en 2027.
- Deuxième élément, c'est étonnant de la part de David Dysnard, même évidemment si je ne surestime pas son envie de voir Emmanuel Macron jusqu'au bout si celui-ci était obligé de partir.
- Mais ce qui me paraît important dans la déclaration de David Dysnard, d'ailleurs vous l'avez dit, c'est le fait, ce qui concerne les Républicains et le rappel qu'il tient absolument à une primaire de la droite et du centre en 2027.
- C'est une pierre jetée dans le jardin de Laurent Wauquiez et qui peut faire plaisir naturellement à son allié d'aujourd'hui, Bruno Retailleau.
- Jean-Michel Fauvergue.
- Oui, ce qu'a dit Philippe est tout à fait exact.
- Moi, je suis surpris par ce que dit David Dysnard.
- Qui est président de l'AMF, il faut le rappeler.
- Et qui a de belles propositions et moi j'aime bien ce qu'il dit.
- Mais là, je suis assez surpris parce qu'il veut que le président se retire pour pouvoir faire des élections.
- Il ne veut pas que le président se retire parce qu'il a échoué, etc.
- Et dans l'échec qu'il vise, en réalité, il liste tout un tas de choses qui se passent depuis des décennies.
- Donc, toute la faute ne revient pas à Emmanuel Macron.
- Mais Dysnard veut qu'il se retire pour pouvoir faire des élections présidentielles.
- Plusieurs choses.
- D'abord, la droite, elle n'est pas prête pour ça.
- Il demande des primaires, mais bon, personne n'est prêt pour ça.
- La deuxième chose, c'est que ça ne veut pas dire parce qu'on aura un nouveau président qu'il aura une majorité.
- Il faut faire attention à ça.
- Je ne suis pas persuadé qu'on reviendra au système d'avant où un président élu aspirera une majorité.
- Maintenant qu'on a tâté de cette espèce de majorité relative, proportionnelle.
- Donc, ça, c'est extrêmement dangereux.
- Et puis, surtout, s'il se retirait, Macron, s'il démissionnait, demain, le nouveau président, au bout de deux ans, alors que les choses n'iraient pas, on lui demanderait, il y aurait un précédent, on lui demanderait de démissionner aussi.
- Et ça en serait fini de la Ve République.
- Je pense que la force des institutions mérite que le président...
- Le président actuel demeure et qu'on trouve d'autres solutions.
- Bérangère Dubu.
- Moi, je suis optimiste. Je suis toujours optimiste.
- Je suis en colère, comme dit Cécile, et optimiste.
- Je suis en colère, je ne sais pas dans quel sens.
- En même temps, il y a des municipales qui arrivent.
- Moi, j'ai toujours dit que c'est par...
Transcription générée par IA