Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des Vraies Voix.
- Alors que la dette publique française dépasse les 3 300 milliards d'euros, François Bayrou a qualifié ce surendettement de malédiction qui n'a pas d'issue, insistant sur l'urgence de redresser les finances du pays.
- Pour ramener le déficit de 40 milliards d'euros, le gouvernement prévoit un ensemble de mesures d'économie dans le projet de budget 2026.
- Parmi les annonces phares, un effort de 5 milliards d'euros sur les dépenses de santé, le non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois partant à la retraite, ainsi que la suppression d'agences publiques jugées peu performantes, sans oublier évidemment la suppression de quelques jours fériés.
- Une société foncière sera également créée pour mieux gérer et rentabiliser le patrimoine immobilier de l'État.
- Nous sommes le pays du monde qui mobilise le plus d'argent public, et pourtant les Français sont de plus en plus mécontents de leur service public.
- Voici quelques phrases par-ci par-là du Premier ministre qui alerte et qui tranche.
- Il dit stop à la dette sur une durée de 4 ans.
- Pour cela, tout le monde participe à l'effort de stabilisation et de baisse de la dépense publique.
- Il dit en avant la production.
- Les entreprises sont encouragées dans leur démarche.
- Nous vous posons la question sur le compte X.
- Parmi toutes ces mesures, une a retenu notre attention et la vôtre aussi.
- Êtes-vous d'accord avec la suppression des deux jours fériés avancés par François Bayrou ? Vous dites non à 94%.
- Et un petit son d'ailleurs de notre Premier ministre.
- Elle écoute tout de suite sur Sud Radio.
- Pour produire et pour que l'activité du pays dans son ensemble soit plus importante dans l'année, et pour que la situation de la France s'améliore.
- Je propose donc que deux jours fériés soient supprimés pour tout le pays.
- Je cite comme exemple, mais je suis prêt à accepter d'autres idées, le lundi de Pâques, qui n'a aucune signification religieuse, et le 8 mai, dans un mois de mai devenu un véritable gruyère, où l'on saute de pont en viaduc de congé et qui est en avance de phase, comme on dit, un mois qui porte vers les vacances.
- Et bien voilà, vous venez d'entendre François Bayrou sur Sud Radio.
- Nous sommes toujours avec Nicolas Corato, qui est président fondateur du think-tank Place de la République.
- Cette idée de suppression des jours fériés, on a bien vu que nos auditeurs réagissent très mal sur notre question du compte X.
- Ils sont absolument contre.
- On entend aussi beaucoup de voix s'élever du type la CGT.
- On voit le PS aussi qui s'excite un petit peu.
- Bon, ça va être une mesure qui va être extrêmement contredite et surtout décriée, je pense, dans le pays. Qu'est-ce que vous en pensez, vous ? Je pense surtout qu'il ne faut pas retenir que cette annonce.
- Alors effectivement, elle est très médiatique, elle est très communicante, mais elle l'est peut-être un peu trop.
- Elle est peut-être d'ailleurs si communicante qu'elle reviendrait à oublier le reste des annonces du Premier ministre.
- Parce que finalement, il nous propose de supprimer deux jours fériés.
- On aboutira à 1 et peut-être à 0,5 comme le lundi de Pentecôte.
- Mais il reste tout le reste.
- Tout le reste, c'est quand même l'annonce d'une politique d'austérité majeure comme le pays n'en a pas connu depuis 30 ou 40 ans.
- Le reste surtout, et c'est je crois un sujet que nous devons regarder ensemble en tant que citoyens attentivement, le reste quand même manque d'explications pédagogiques.
- Je rappelais que nous avions voté il y a un an.
- La question du budget et de la dette publique n'était pas dans le débat électoral après la dissolution décidée par le président de la République.
- Le président de la République n'a pas dit sous parce que les finances publiques étaient dans un état déplorable.
- Il a dit sous pour plein d'autres raisons qui lui restent d'explicité, mais certainement pas celles-là.
- Et je trouve qu'il manque une introduction à l'annonce du plan d'austérité de M. Bayrou.
- C'est comment nous en sommes arrivés là ? Comment ? Et les Français ont le droit de savoir.
- Alors il y a la guerre, il...
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