Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- C'est un mouvement parti pour durer.
- La mobilisation ce matin, des taxis qui sont appelés à manifester dans toute la France pour protester contre un projet de nouvelle tarification.
- Maintenant il faut nous écouter, parce que là on en a gros.
- On ira jusqu'au moment où le gouvernement arrêtera de nous mépriser.
- Ah oui c'est bien ça ! Certains dorment dans leur voiture durant la mobilisation, c'est pas légal.
- Plus on va monter dans le temps, et plus ça va se renforcer.
- On est presque arrivé ? Non on n'y est pas ! On est presque arrivé ? Non ! Et de Marseille à Pau, en passant par la région parisienne, les taxis se mobilisent contre cette nouvelle tarification du transport de malades et contre la concurrence déloyale des VTC.
- Le gouvernement leur promet de renforcer ces contrôles de VTC justement.
- Alors parlons vrai, est-ce que les VTC font de la concurrence déloyale aux taxis ? C'est cette question.
- Transport sanitaire VTC, comprenez-vous.
- La colère des taxis, vous dites oui à 70%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et Rachid Boudjema est avec nous, taxi marseillais, président de l'Union Nationale des Taxis.
- Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
- On va démarrer par vous, Rachid, où on en est pour l'instant ? Pour l'instant, bonsoir à tous, on a une première annonce qui semblerait que le cabinet du Premier ministre veuille nous recevoir samedi après-midi.
- Je mets tout ça au conditionnel.
- Mais voilà, ça...
- Ça semble vouloir se décanter un peu, enfin.
- Décanter, mais pour l'instant, les barrages sont toujours présents.
- Ah bah, tant qu'on n'aura pas une communication claire des services de l'État pour dire qu'on va mettre un terme déjà à cette convention qui est arbitraire, parce qu'on nous pointe du doigt en disant que les taxis coûtent à la Sécurité sociale, ce qui est faux, encore une fois.
- Les taxis ne coûtent rien du tout, puisque ce sont les assurés qui coûtent éventuellement.
- Mais il faudrait dire les choses clairement.
- Nous, on ne fait que répondre à une prescription.
- On ne fait que répondre à une prescription des médecins.
- On ne dit pas que les pharmaciens coûtent ou les médecins coûtent.
- Donc ce serait bien qu'au niveau de la sémantique, on corrige un peu ces éléments de langage.
- Et puis d'autre part, on a une concurrence sauvage des VTC, cette plateforme américaine qui contourne la réglementation, à laquelle il faudrait mettre un terme.
- Philippe Bilger.
- Qu'elle est finalement dans...
- J'ai un peu entendu parler de cette fronde.
- Vous auriez à dire quel est le principal grief que vous faites à ce qui est prévu.
- Est-ce que...
- Est-ce que c'est le problème de la concurrence des VTC ou bien les tarifs qui sont...
- qui risquent d'être insupportables ? Les deux, monsieur.
- À la fois pour ce que définit l'assurance maladie et qu'elle nous impose sa tarification et elle nous nationalise.
- Pourquoi ? Nous, on est d'accord pour faire des économies.
- On est absolument d'accord parce que nous aussi, on est des contribuables et on n'aime pas, comme tous les Français, payer trop d'impôts.
- Même si on est conscients qu'il en faut.
- Cependant, il ne faudrait pas...
- Il ne faudrait pas que l'assurance maladie nous dise « Je vais vous fixer le prix qu'on remboursera aux assurés mais en plus, vous allez devoir vous assumer ce que je ne rembourse pas. » Et c'est ce qu'elle fait aujourd'hui.
- Et c'est ça qu'on regrette.
- Quant à savoir maintenant concernant les plateformes américaines, on a quand même affaire à un scandale.
- On a des plateformes qui s'exonèrent des contributions sociales et fiscales.
- Elles ne payent pas de TVA et pourtant, elles jouissent d'une liberté.
- Bon, si demain, on nous propose la même chose à nous, Taxi, on pourra faire les mêmes efforts.
- Mais l'équation, elle est difficile à résoudre.
- C'est-à-dire que nous, on paye nos contributions sociales et fiscales.
- Ce serait bien que ce soit le cas pour tout le monde et qu'il y ait des contrôles de la réglementation.
- Moi, j'avais une question.
- Pierre-Yves Martin.
- Qu'est-ce que, concrètement, vous attendez de cet...
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