Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Bonsoir madame, bonsoir mademoiselle, bonsoir monsieur.
- Et si nous parlions d'abord de la France ? Et j'attendais, je ne vous le cache pas, ce moment avec un peu d'impatience.
- La gauche caviar découvre la tête de veau.
- Moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire.
- Mais il faut laisser ceux qui veulent travailler plus pour gagner plus le faire.
- L'absurdité des 35 heures, c'est d'empêcher les gens de travailler.
- Je reste droit dans mes bottes et je ferai mon travail.
- Vous avez tout à fait raison monsieur le Premier ministre.
- Lui, c'est lui et moi c'est moi.
- Je vous demande de vous arrêter.
- Je vous ai compris.
- Qui a fait ce jingle ? Marie, Marie, bravo Marie, bravo Marie, notre réalisatrice.
- Elles y sont toutes, lui c'est lui, moi c'est moi, vous vous souvenez ce que c'est ? C'est Fabius avec Mitterrand quand Jaroulevski vient en visite officielle en France.
- Le tyran de Pologne.
- En tout cas, au moins 13% d'intention de vote.
- Jean-Luc Mélenchon serait largement devant Marine Tondelier, Olivier Faure, Fabien Roussel au premier tour de la présidentielle.
- En tout cas, selon le dernier sondage d'IFOP pour Sud Radio et Le Figaro.
- Parlons vrai.
- Comment expliquez-vous l'effondrement de la gauche dans les urnes ? Et à cette question, est-ce que dans la prochaine...
- Mélenchon largement en tête, est-ce un nouvel échec de Faure, Tondelier et Roussel ? Vous dites oui à 91%.
- Vous voulez réagir ? Le 0, 826, 300, 300.
- Philippe Bilger, c'est 13,5% d'intention de vote selon des hypothèses.
- En tout cas, selon IFOP pour Jean-Luc Mélenchon.
- Tout le monde pensait qu'il était abattu.
- Et bien finalement...
- Parce qu'il fait plus que les trois autres candidats de gauche réunis.
- Oui, mais je ne sais pas.
- Alors, je poursuis le raisonnement de Françoise dans d'autres émissions où elle considérait que c'était beaucoup trop tôt de faire des sondages de cette nature.
- On en avait discuté.
- On qualifierait plutôt ça d'évaluation, quoi, pour voir ce que ça vaut.
- Moi, 13 pour Jean-Luc Mélenchon, même aujourd'hui, ça ne me bouleverse pas.
- Je ne trouve pas que c'est colossal, même par rapport aux autres.
- Il est évident qu'on parle énormément de lui.
- Et il y a cette contagion même du pire.
- L'essentiel pour un leader qui a des qualités tout de même, c'est qu'on l'évoque en bien ou en mal.
- Et naturellement, il a une visibilité plus forte que ses possibles candidats à gauche.
- Alors, je voulais juste dire que je me chamaille un peu avec mon ami Frédéric Dhabi et également Jean Daniel Lévy, parce que ça devient insupportable.
- Il va falloir qu'ils arrêtent parce qu'ils le savent parfaitement que l'offre politique, ça ne sera jamais Olivier Faure, Tondelier, Roussel, Lézandre face aux autres.
- Exact.
- Il y aura un candidat.
- Un candidat unique de la gauche.
- Vous y croyez ? Mais ce n'est pas que j'y crois.
- C'est le processus qui aboutira.
- C'est évident.
- Ce sera ou Gluckman, ou Ruffin, ou Olivier Faure, ou François Hollande.
- François Hollande, ils sont d'accord sur rien ? Mais arrêtez.
- Est-ce que vous pouvez me laisser parler ? Il y aura une primaire.
- Elle est actée, la primaire.
- Il y aura une primaire pour que tout le monde se mette d'accord.
- Il y aura un candidat et Mélenchon.
- Donc, déjà, quand vous additionnez, vous n'avez ni Ruffin, vous n'avez ni Gluckman.
- Déjà, vous additionnez le candidat unique de la gauche.
- Il est déjà devant Jean-Luc Mélenchon.
- Donc, il va arriver à gauche.
- C'est pour ça que je dis que c'est une présidentielle extrêmement ouverte.
- Il va arriver à gauche, qu'il va arriver à droite.
- On revient vraiment à l'essence de la cinquième.
- Le premier tour de la présidentielle de 2027 sera une primaire à gauche entre Jean-Luc Mélenchon et le candidat unique, qui sera ou Ruffin, ou Gluckman, ou Hollande, ou Faure.
- Je vous le dis, ça sera entre ces quatre-là.
- Et à droite, ce sera...
- C'est une primaire.
- Malheureusement, je ne crois pas qu'il y aura de femmes.
- J'aimerais bien, mais il n'y a personne qui a jailli.
- Et...
Transcription générée par IA