Retranscription des premières minutes :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » 6h40 bientôt à Sud Radio, la vie en vrai, c'est une histoire qui va parler à beaucoup de commerçants.
- Dans la Sarthe, faute d'acquéreur, un couple parti à la retraite se retrouve obligé de rouvrir les portes de son hôtel-restaurant.
- Ça se passe au Lude, c'est une commune de 4000 habitants située au sud de ce département sartois.
- Bonjour Guy Michon.
- « Bonjour monsieur. » « Sur Sud Radio, je racontais, j'expliquais un petit peu votre histoire rapidement, juste avant de vous accueillir avec votre femme Josy.
- Vous êtes les propriétaires de l'hôtel-restaurant Le Men. Vous avez fermé à la fin de l'été, mais vous allez donc devoir reprendre du service.
- Vous auriez pensé un jour avoir à faire face à une telle situation ? » « Ah non, du tout. Du tout, parce que l'acquéreur, c'était bien parti, nous avons signé un compromis, tout allait dans les normes.
- Et puis... » « C'était aussi un investisseur. Bon, c'était un peu plus compliqué.
- Mais moi, j'aurais préféré que ça reste encore hôtel-restaurant, parce que c'est depuis des années et des années que ça existe.
- Le dilemme, c'est que ça n'a pas été au bout. Les prêts ont été refusés.
- C'est pour ça, en fait. C'était bien parti. Moi, j'ai déménagé. Donc ça nous a mis un peu dans la baraque. » « C'est-à-dire que vous pensez que c'était fait, et au final... » « La mauvaise surprise au dernier moment, finalement, ça ne s'est pas fait, quoi. » « Finalement, ça ne s'est pas fait. Voilà. Et puis, je suis peut-être tombé sur un mytho. Je ne sais pas.
- C'est compliqué. Quand vous voyez les gens, ils arrivent.
- « Ouais, moi, je fais ça. Je vais faire ça. Je vais faire ça. » « Après un compromis, quand même. » « Après un compromis, ouais. » « Quand on signe un compromis, on se dit, bon, le monsieur, il est acheteur. Il ne fait pas ça pour rien, quoi. » « Et là, ça nous a mis un coup, vraiment. » « Disons qu'on voulait profiter un peu de la vie, pour acheter un petit truc, vous savez, pour nous occuper. » « Parce que nous, on est quand même assez... On aime bien... Moi, je fais beaucoup le social. J'aime bien voir les gens. » « C'est compliqué. Alors maintenant, dans notre tête, c'est devenu normal. » « Parce que pendant un moment, vous êtes quand même assez fatigué, parce que vous ne dormez pas. » « Voilà, quoi. » « Et maintenant, on repart. On va repartir, parce que de toute façon, on n'a pas le choix financièrement. » « Et puis, c'est un bâtiment comme ça. Ce n'est pas possible. » « Donc, voilà. Mais ça nous a quand même foutu un sacré coup, parce que c'est dans la tête, en fait. » « Bah oui, surtout qu'on se projette déjà sur l'après. J'imagine que vous aviez peut-être déjà des plans, forcément, pour votre retraite, avec votre femme. » « Bah moi, j'avais des plans. » « J'avais beaucoup d'amis à aller voir, parce qu'on n'a jamais le temps. » « On n'a pas le temps d'y aller. Et plus ça passe, les années, on ne se voit plus depuis dix ans, vous voyez. » « Après partir un peu au soleil une semaine en Espagne, parce que... Voilà. » « Mais tout ça, ça a été arrêté net, quoi. Arrêté net. » « Est-ce que vous avez... Alors, vous allez rouvrir le 7 novembre, si je suis bien renseigné, Guy Michon. » « Oui. » « Est-ce que vous avez des débuts de pistes, alors, d'acquéreurs potentiels ? » « Ou de personnes qui souhaiteraient, eh bien, vous racheter votre fonds de commerce ? » « Alors, écoutez, je ne vais pas me lancer là-dessus, parce que ça porte malheur. » « Alors, si, il y a beaucoup d'investisseurs. Le problème, c'est que... Voilà. » « Et puis, après, moi, je vous dis, même en vendant que le fonds et faire un loyer commercial, ça me serait allé, quoi. » « Ça me serait...
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