Retranscription des premières minutes :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » « Il est 6h40, soyez les bienvenus si vous nous rejoignez. La vie en vrai, Sud Radio, partenaire d'équipe auto, le salon international, les professionnels de l'automobile, salon qui démarre le 14 octobre prochain, ce sera à Paris-Port-de-Versailles.
- Et d'ici là, chaque semaine, des témoignages sur Sud Radio dans le Petit Matin.
- Tenez, ce matin, la preuve que les métiers de l'automobile continuent d'attirer les plus jeunes et notamment les futurs ingénieurs.
- Bonjour Sébastien Pouels.
- Oui, bonjour.
- Et bienvenue.
- Enchanté d'être parmi vous.
- C'est un plaisir de vous accueillir.
- C'est vrai que vous, pour vous présenter en quelques mots, vous êtes étudiant en première année du CNAM-Garag.
- C'est une formation pour devenir ingénieur automobile.
- C'est vrai qu'on entend dire parfois que c'est difficile dans ce secteur-là, dans cette filière, de recruter.
- On a du mal à attirer les plus jeunes.
- Pourquoi vous-même, Sébastien, vous avez choisi de vous orienter dans cette voie-là ? Au départ, j'ai un parcours assez particulier.
- J'ai actuellement 20 ans.
- Je viens d'intégrer, comme vous avez dit, le cursus ingénieur mécatronique, donc process d'assistance aux véhicules avec le Garag et le CNAM.
- Et donc, j'ai commencé, on va dire assez basiquement, par un bac pro maintenance des véhicules.
- Puis, j'ai enchaîné sur un brevet technicien supérieur.
- Et derrière, j'ai fait une licence L3.
- Je suis passé en troisième année de licence science pour l'ingénieur.
- Et d'ailleurs, j'ai donc intégré la formation d'ingénieur mécatronique.
- Et c'est vrai que c'est un parcours qui est, on va dire, assez atypique, dans le sens où c'est quand même, on va dire, un développement des connaissances personnelles, que ce soit sur le plan physique, mathématique et technique.
- Et c'est vrai que cette filière ouvre vraiment beaucoup de portes dans le monde de la pré-vente automobile.
- Donc, c'est pour ça également que la filière, pour moi, m'a en tout cas interpellé.
- Elle vous a intéressé, effectivement.
- La particularité de la formation que vous suivez, c'est que l'accent est mis, aussi, sur l'alternance.
- Et ça, j'imagine que c'est capital.
- C'est ça, exactement.
- Donc, moi, ça fait depuis mon bac pro jusque-là, maintenant, en ingénieur mécatronique.
- Donc, je fais l'alternance.
- Et ça, c'est vrai que c'est une plus-value qui est quand même assez importante pour le monde professionnel, pour l'insertion et connaître vraiment, on va dire, le travail en entreprise, comment se déroulent les tâches.
- Et c'est différent que des stages découvertes, effectivement, ou des stages à faire en interne.
- Vous avez parlé d'ingénieurs mécatroniques, pour ceux qui ne connaissent pas, la filière ou ce métier-là, en particulier.
- Ça consiste en quoi, exactement ? Donc, ingénieur mécatronique, l'objectif, c'est de pouvoir, on va dire, c'est une formation qui permet, également, d'avoir plusieurs facettes, que ce soit sur le plan culture internationale.
- Donc, vous avez différents stages à faire sur les trois années, qui permettent une ouverture internationale.
- Également, pouvoir faire des missions.
- Donc, en tant qu'ingénieur, on doit pouvoir être adaptable en entreprise, pouvoir mettre en place différents projets.
- Donc, que ce soit en entreprise...
- Et l'objectif, c'est vraiment de pouvoir être quelqu'un d'adaptable et gérer des situations plus ou moins complexes dans une entreprise.
- Et ça, c'est vraiment un gros plus de la formation ingénieur mécatronique.
- Concrètement, ça peut être quel type d'activité, quand on parle d'ingénieur auto ? Donc, par exemple, on va dire qu'on a assez varié comme poste.
- Par exemple, dans ma classe, on a autant dans le poids lourd que dans l'automobile.
- Et après, il y en a vraiment qui sont plus assistants, au niveau du directeur après-vente.
- Moi, dans mon service, on est plus dans le service technique hotline.
- Donc, c'est un service qui permet de faire de l'assistance technique par téléphone.
- Et donc, moi, je suis, on va dire, avec mon chef d'équipe hotline.
- Au moins, on a tendance à ce déroule.
- Et après, on a différentes missions à faire en école.
- Donc, on a trois projets à faire sur les trois années.
- Et ça peut partir d'un diagnostic qualité aux mémoires d'ingénieurs, donc en troisième année.
- Et ça, ça demande des compétences.
- Des connaissances de plus en plus pointues.
- Parce que forcément, on le...
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