Retranscription des premières minutes :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » « Bonjour Christophe Motin. » « Bonjour. » « Et bienvenue sur Sud Radio, merci d'être avec nous. » « J'imagine que c'est un boulanger heureux, comblé, que je reçois ce matin. » « Racontez-nous déjà, comment ça s'est passé la reprise hier ? » « Comment vous l'avez vécu cette journée ? » « Une reprise très dure parce que beaucoup de clients, j'étais attendu. » « Ça m'a fait très plaisir de remettre en route et de revoir ma clientèle. » « C'était vraiment super. » « Avec, j'imagine, ces clients. » « Qui sont, pour certains, des connaissances, voire des amis qui vous ont soutenus tout au long de ces 5 mois. » « Puisque vous revenez de loin, il y a 5 mois, vous avez dû fermer votre boulangerie. » « Ça a été, j'imagine, quand même un sacré coup derrière la tête à ce moment-là. » « Oui, un sacré coup derrière la tête. » « Quand vous n'y attendez pas, c'est vraiment compliqué. » « Heureusement que l'élan de solidarité de mes amis et toute la population d'Anneville-en-Boireville a été vraiment solidaire. » « Fermeture pour cause de vétusté. » « C'est un contrôle sanitaire qui vous a obligé à fermer votre boulangerie. » « À ce moment-là, il fallait tout refaire dans cette boulangerie pour espérer la rouvrir. » « Je ne sais pas si, à ce moment-là, vous avez déjà l'idée de la rouvrir encore à ce moment-là. » « Je n'avais pas encore l'idée de la rouvrir. » « Quand ça m'est arrivé, par rapport aux travaux qu'il y avait à faire, je voyais que c'était vraiment dans l'impossible. » « Je suis arrivé le soir même chez un ami. » « Il m'a dit, ne t'inquiète pas, on va prendre ça en main et on va remettre la boulangerie en service. » « C'est ce qui s'est passé avec cet élan de solidarité. » « Là, c'était un ami, mais tout le monde est arrivé derrière au final, Christophe Mottin. » « Oui, tout le monde est arrivé. » « C'était environ une quinzaine de personnes tous les week-ends à travailler avec nous pour les travaux qui sont aboutis la semaine dernière. » « Ça m'a fait vraiment plaisir, cet élan de solidarité. » « Avec tous mes amis et tous les bénévoles, des gens que je ne connaissais pas depuis très longtemps. » « Ça fait chaud au cœur, j'imagine. » « Oui, ça fait chaud au cœur. » « Avec en plus... Oui, allez-y, Christophe. » « On ne peut pas imaginer ce que ça fait. Vu que je suis un peu l'enfant du village, ça fait 54 ans que je suis là. » « C'était une succession de père en fils, donc je suis un petit peu connu quand même. » « Ça m'a fait vraiment plaisir, ça m'a touché le cœur. » « Et c'est important quand on a un commerce comme ça, une tradition familiale, de pouvoir continuer, quoi. » « Oui, c'est important parce que c'est quand même une fierté pour nos parents. » « Et bon, moi, j'ai quand même une fierté de tenir ma boutique. » « Et ça ferait vraiment plaisir quand vous voyez vos clients revenir le matin. Ça vous touche. » « Oui, oui. Alors, vous la reconnaissez ou pas, votre boulangerie, après tous ces travaux, Christophe ? » « Pas beaucoup, parce que beaucoup... » « D'habitude... » « Deux avant et là, pas de point de repère. Donc, on court un peu partout et les journées sont plus longues. » « J'imagine, en tout cas. Deuxième journée pour vous, de reprise. Il va falloir, j'imagine, encore aujourd'hui mettre les bouchées doubles avec tous ces clients, tous ces fidèles qui sont là et très heureux de retrouver l'unique boulangerie du village. » « Oui, c'est ça. Ça va être encore une grosse journée, je pense. Et les gens sont très contents parce que sinon, il faut faire 30 kilomètres pour acheter un bout de pain.
- Donc, c'est un peu compliqué pour certaines personnes âgées et d'autres...
Transcription générée par IA