Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h. Patrick Roger.
- Faire une virée à deux, tous les deux sur les chemins, dans ton automobile...
- Bah oui, dans ton automobile. C'est le salon automobile de Lyon aujourd'hui. Depuis... Il s'est ouvert hier et il va jusqu'à dimanche.
- Les vrais voix, Cécile de Minibus, Philippe David, Éric Revelle, y seront ce soir entre 18h et 20h pour découvrir à la fois des nouveaux modèles, faire le point aussi sur la situation. Bah on va la faire, justement, ce matin. Les ventes sont-elles en panne ? Nous sommes avec Christophe Morel, qui est le patron du groupe Morel, qui représente 13 marques dans toute l'Occitanie, une quarantaine même de points de vente en Occitanie.
- Christophe Morel, bonjour. Bonjour.
- On se pose la question.
- On se pose la question aujourd'hui. Où en est-on des ventes de voitures ? Parce que j'ai vu ces derniers jours que les véhicules d'occasion, qui étaient très chers, les prix sont en chute libre.
- On a du mal à comprendre pourquoi. Vous allez nous expliquer. Mais quelle est la situation ? Qu'est-ce que vous constatez, vous, dans vos points de vente ? Alors si vous voulez, le marché automobile à fin août, effectivement, est en légère baisse par rapport à l'année dernière. Une matriculation de véhicules neufs, il est en recul de 7% à fin août.
- Ce qu'on peut tirer comme conclusion, c'est que les moteurs diesel, vous savez, qui ont été par la réglementation écartés de l'offre automobile, n'ont pas été complètement remplacés.
- Et donc on est dans une phase de mutation où, effectivement, les moteurs diesel qui représentaient 50% des ventes en 2019, aujourd'hui représentent 5% des ventes.
- Et peu à peu, les motorisations hybridées ou électriques ou thermiques seules remplacent finalement et auront à remplacer la dieselisation qu'on avait par le passé et la remplacer en totalité.
- Ce n'est pas le cas encore. Ce qui se traduit par, effectivement, une baisse d'immatriculation parce que les clients qui avaient des moteurs diesel ne sont pas encore...
- complètement convaincus de le remplacer par des motorisations dites plus vertueuses en rejet de CO2.
- La situation, si vous voulez, c'est celle-ci. Elle est doublée également d'une réglementation européenne, mais également française, qui contraint le marché.
- Effectivement, on parle de malus. Voilà, on a les malus. Voilà. Et la terminologie, si vous voulez, qu'on utilise.
- Donc l'administration fiscale utilise n'est pas très sollicitative. Donc elle mériterait, vraisemblablement, d'être un peu plus engageante, je dirais, pour que le marché, en tout cas les clients, n'aient pas l'impression d'être punis, de changer leur automobile.
- Je crois que ce sont les facteurs, si vous voulez, d'un marché qui est en transition, mais qui devrait, je dirais, dans le futur proche, remonter.
- Pas aux 2 millions d'immatriculations de véhicules particuliers annuels qu'on avait pré-Covid, mais s'en rapprocher.
- Oui, parce que sinon, il y a un vieillissement du parc. Il y a beaucoup d'interrogations autour de ça. Il faut qu'il y ait un renouvellement d'une manière ou d'une autre.
- Même si les gens changent un petit peu, il y a du covoiturage et des transports en commun, mais la voiture est toujours indispensable pour énormément, évidemment, pour tout le monde, quasiment.
- Sauf quand on est dans les cœurs de ville.
- Dans ces conditions, Christophe Morel, vous, qu'est-ce que vous voyez quand même comme modèle qui se vend le plus, en règle générale, aujourd'hui ? Alors, si vous voulez, il y a des segments de marché, excusez-moi, j'utilise des termes du métier, mais des segments de marché qui sont en croissance.
- Notamment les versions hybridées, ce qu'on appelle les moteurs hybridescence, rechargeables, non rechargeables.
- Oui.
- Donc, on est en croissance de l'ordre de 20%.
- Donc ça, c'est un marché qui est plébiscité par les… en tout cas, des véhicules qui sont plébiscités par les clients.
- Oui.
- Et il y a les motorisations électriques où on est un peu déçus parce qu'en fait, le but de la transition écologique pour l'automobile, c'était que les véhicules électriques, si vous voulez, prennent leur envol et passent rapidement au-delà de 20 à 25% de part de marché.
- Or, ce n'est pas le cas.
- Ils s'installent.
-...
Transcription générée par IA