Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, midi 14h. André Bercov.
- Et pendant qu'à la Gare du Nord, on se combat entre manifestants et CRS, il y a la passation des pouvoirs, hein, Matignon, très très très important, puisque Sébastien Lecornu va succéder à François Bayrou. C'est en ce moment même. Et Benjamin Cauchy, ça va tout changer, ça. C'est évident.
- Oui, forcément. Oui, forcément. Demain, tout va aller mieux. L'herbe sera plus verte et on va raser gratis. Non, plus sérieusement.
- Je ne pense pas que ce changement de gouvernement va changer quoi que ce soit. Et si on peut faire un parallèle avec l'événement du jour et la résignation qu'expriment les Français, finalement, en n'allant pas voter. Il y a un Français sur deux qui ne vont plus voter.
- Il y a une grande majorité des Français qui ne croient plus en la classe politique. J'ai envie de porter une proposition aujourd'hui, André.
- Oui.
- J'ai envie d'essayer d'avancer un petit peu et de se dire qu'à défaut de voter pour des hommes et des femmes, je pense que les Français ont besoin de voter, de s'exprimer pour des idées. Et je crois qu'à force d'utiliser les élections législatives comme des exutoires démocratiques, des exutoires de colère et des soi-disant respirations démocratiques qui ne font finalement que remettre les mêmes équilibres, cette France des trois tiers, un tiers de gauche, un tiers central et un tiers de droite, de droite internationale, on va dire.
- Je crois qu'on ne résout pas le problème et que pour autant, il y a une majorité de Français qui s'accordent sur des sujets pour plus de sécurité, pour moins d'assistanat, pour moins d'immigration.
- Il y a des sujets qui sont aujourd'hui capables de rassembler plus de 60, 65, 70 % des Français et que peut-être, c'est peut-être une idée qu'on peut émettre, que notre nouveau Premier ministre, s'il veut peut-être changer la donne et peut-être prendre de court tous ces partis politiques qui sont dans des calculs politiciens pour les prochaines municipales, pour les prochaines législatives, la prochaine présidentielle, c'est de rendre la parole aux Français sur des sujets référendaires.
- Voilà ce que je me suis dit.
- Oui, oui, c'est le fameux référendum législatif populaire ou législatif citoyenne, c'est vrai, mais c'est une idée qui, hélas, marche bien en Suisse.
- Mais en France, depuis 2005, Nicolas l'a dit, on ne veut plus parler de référendum, hein, 2005, attendez, c'est un cauchemar, vous n'allez pas nous refaire ça.
- Mais Nicolas Vidal, justement, au fond, qu'est-ce qu'on peut faire aujourd'hui ? On voit une situation bloquée, vous l'avez dit, alors, justement, et Benjamin Cauchy, vous avez bien, le problème n'est pas de bloquer, le problème est de débloquer, justement.
- Mais, au fond, on a l'impression d'assister à une espèce de théâtre d'ombre, hélas, qui fait des dégâts et qui en fait des dégâts.
- Donc, Nicolas Vidal, au fond, qu'est-ce qu'on peut, quelle est la marge de manœuvre aujourd'hui ? Elle existe ou elle n'existe pas, ou il faut attendre, juste là, ce qui va se passer à l'extérieur, en Europe et ailleurs, actuellement, avec les bruits de bottes du côté de l'Apollon et ailleurs.
- Il est question de ne pas que mort s'en suive, on est d'accord, et puis on vit sur un régime parlementaire, donc on est censé avoir des partis d'opposition, concrètement, qui auraient dû, à un moment donné, bloquer Emmanuel Macron dans sa direction du pouvoir, bloquer Emmanuel Macron en ayant nommé Michel Barnier, vous savez, Michel Troïka-Barnier, le rédacteur du groupe Amato, bloquer, notamment, François Bayrou, et là, aujourd'hui, avoir Sébastien Lecornu.
- Ce qu'il dit, c'est que notre système est bloqué, puisque nous avons un régime parlementaire, et des parlementaires qui sont affiliés à des partis, André, des partis, donc vous voyez bien qu'à un moment donné, les députés répondent à des logiques de parti, et la logique de parti est très simple, la logique de parti, c'est attendre de prochaines élections législatives, et attendre la présidentielle 2027.
- Donc quand vous avez une divergence d'intérêts, une divergence d'objectifs, entre des partis, des députés qui votent en fonction des désidératas du parti, des bureaux nationaux, que ce soit de la LFI...
Transcription générée par IA