Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Oh, vive le vent, vive le vent, vive le vent d'hiver.
- Qui s'en va, sifflant, soufflant, dans les grands sapins verts.
- Oui, vive le vent, vive le vent, vive le vent.
- Alors c'est formidable le vent, qu'est-ce qu'on aime le vent quand il souffle.
- Mais qu'est-ce qu'on aime aussi, il paraît que c'était ça qui allait faire que notre avenir allait changer, notre avenir radioélectricité pour rien, grâce aux éoliennes, car le vent souffle les éoliennes.
- Sauf que, sauf que, sauf que, et on le sait depuis des années, sauf que le vent ne souffle pas du matin au soir.
- Que les éoliennes donc, ce sont des intermittentes.
- Et comment voulez-vous ravitailler une nation, un pays, un continent, un monde avec des intermittents ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Et qu'est-ce qu'il y a eu alors récemment ? Pourquoi on en parle aujourd'hui ? Eh bien c'est très simple, il s'est passé, à Vendugy-sur-les-Caillons, dans le nord, des éleveurs ont vu leur troupeau décimé il y a quelques mois, sans raison apparente.
- Alors, sans raison apparente, ils ont cherché Jean-Philippe Bourgois, et puis voilà, vous êtes agriculteur, vous avez la chèvre des Caillons, vous fournissez Rungis, de grands enseignes, des crémiers, des restaurateurs parisiens.
- Et puis qu'est-ce qui s'est passé ? Eh bien, à partir de...
- Avril 2024, la production a baissé, on n'a pas bien compris ce qui se passait, et puis, à partir de juillet, août 2024, on a perdu 33 chèvres l'été.
- Et on ne comprenait pas...
- Sur un troupeau de combien ? Sur un troupeau de 200.
- En clair, entre août dernier et aujourd'hui, j'ai perdu 150 chèvres mortes sur la chèvrerie, et 5 boucles.
- Vous savez, faire mourir des boucles sur une ferme, il faut déjà être très fort.
- Donc on a cherché, on a cherché l'aliment, on a cherché l'eau, on a cherché...
- On a cherché les foins, on a tout cherché.
- Et puis à un moment, à force de chercher, j'ai pris...
- Ma responsabilité, j'ai pris 7 chèvres de chez moi, je les ai mis à 15 kilomètres, puis les chèvres qui ne faisaient plus de lait chez moi ont refait du lait ailleurs.
- Alors là, mon vétérinaire est compréhensible.
- De façon absolue, systématique.
- Même alimentation, même eau, tout pareil, même ration, et les chèvres se sont mis à faire du lait.
- Alors là, je me suis posé quand même des questions.
- Et c'est comme ça que, forcé de constater qu'en regroupant tout ce qui s'était passé, on s'est aperçu que fin 2023, début 2024, il y a des éoliennes qui sont arrivées, et que depuis ce temps-là, les chèvres ne produisaient plus de lait.
- Et en fin de compte, on s'est surtout aperçu qu'on avait des courants vagabonds dans les abreuvoirs.
- C'est-à-dire que quand vous prenez un multimètre d'électricien, et que vous mettez une sonde dans la paille et une sonde dans l'eau, vous avez 0,5 volts.
- Alors pour des personnes, ils vont dire 0,5 volts, c'est rien.
- Mais pour une chèvre qui a 4 pattes, qui met ses 4 pattes sans ses chaussures, sans ses chaussettes, directement sur la paille, c'est énorme.
- Ça veut dire que tout le courant qu'a le bois de l'eau traverse son corps.
- Et ça, vous avez combien ? Deux éoliennes ? Onze éoliennes.
- Onze éoliennes, d'accord.
- Qui se sont installées là en 3-4 mois de temps, sachant qu'il y en avait déjà 7.
- C'est fou, vous avez donc 130, vous avez perdu 130 bêtes.
- 138 chèvres.
- Et qui sont mortes très rapidement.
- Et on s'est aperçu qu'en fin de compte, elles ne buvaient plus d'eau nos chèvres.
- Au lieu de boire d'huile, elles buvaient 2,5 litres par jour.
- Et alors vous avez fait donc le lien, vous avez appelé le vétérinaire, on vous a constaté, et le lien a été fait ? Non, le lien n'est pas fait.
- Parce qu'aujourd'hui, je n'ai pas de preuves.
- Moi, je vous dis, forcez de constater que, depuis que les éoliennes sont arrivées, voilà ce qui m'arrive.
- Et c'est ce que je propose aux deux sociétés d'éoliennes.
- J'y coupe les éoliennes...
Transcription générée par IA