Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Et oui, l'hymne à la joie, l'hymne à la joie, l'hymne européen, murmuré par Ursula von der Leyen en train de se laver les mains, voilà, c'est une belle image d'épinal, on peut le dire, mais, mais, mais, il se passe des choses, et il s'est passé quelque chose de très important hier, très important, et on va retracer ça avec Virginie Joron, députée européenne patriote.
- Bonjour Virginie Joron.
- Bonjour.
- Alors, Virginie Joron, hier, le tribunal de l'Union européenne a estimé que la Commission européenne avait illégalement refusé de donner accès aux échanges entre Ursula von der Leyen président de la Commission européenne, je le répète, et le PGD, et Albert Bourla, le PDG de Pfizer.
- Ces fameux messages, ces fameux SMS dont on parle depuis 3-4 ans, et dont vous vous êtes beaucoup occupé, notamment Virginie Joron.
- Alors, il y a eu effectivement la plainte déposée par la journaliste du New York Times il y a 4 ans, qui demandait au nom du droit d'accès aux demandes publiques de pouvoir consulter ces SMS.
- Il y a eu aussi Frédéric Baldan, le lobbyiste belge, qui a déposé pourvoi sur pourvoi.
- Et puis, voilà, on parle de quoi ? Parce que ça vous concerne tous, les 400 millions d'Européens en général et les 60 millions de Français en particulier.
- L'un des contrats les plus importants passé avec le duo Pfizer-BioNTech et la Commission européenne, porté sur 900 millions de doses avec une option pour 900 millions de doses supplémentaires pour un montant total estimé à 35 milliards d'euros.
- Alors, Virginie Joron, est-ce qu'on va enfin savoir ce qui s'est passé entre l'Union européenne et l'Union européenne ? Ursula von der Leyen et Albert Bourla.
- Eh bien, j'espère. En tout cas, c'est une première victoire parce que c'est vrai que c'est un dossier qui est très long.
- Comme vous l'avez rappelé, c'est depuis 2021 que l'on sait que finalement, il y a eu des négociations qui ont été faites par SMS.
- Et comme vous l'avez dit, il y a eu plusieurs procès.
- Même nous, nous avons appris tous qu'il y avait eu cette négociation par SMS.
- Nous avons demandé depuis l'accès à ces SMS durant différentes auditions.
- Moi, je me souviens encore.
- Commissionnée Vera Jourova, qui était la commissaire à la transparence, on lui posait la question et elle nous répondait « Circuler, il n'y a rien à voir ».
- Et alors, ils ont protégé...
- Au nom de la transparence, bien sûr.
- Exactement. Au nom de la confidentialité, de l'urgence.
- Ils ont protégé von der Leyen durant toutes ces années.
- Donc, moi, je salue cette décision parce que finalement, ça va faire avancer le chemiblique, j'ai envie de dire.
- Et j'espère. Là, je reviens...
- Comment techniquement, d'abord, quel est ce tribunal européen et comment techniquement, quel pouvoir il a et quel poids il a pour dire à la Commission européenne, pour la première fois, effectivement, vous le dites, attendez, votre refus est illégal, votre refus de donner des échanges.
- Ce tribunal, c'est quoi exactement pour nos éditeurs ? Alors, la Cour de justice de l'Union européenne, comme dit, c'est une Cour de justice qui s'adresse aux institutions de l'Union européenne, parce que chaque citoyen qui, donc, est sous la coupole de ces institutions peut faire un recours.
- Et ces institutions, donc, relèvent de cette Cour de justice.
- Et donc, au regard de tous les traités que nous avons en place, eh bien, on peut faire des recours.
- Et là, c'est ce qu'a fait le New York Times, qui a considéré que son droit à l'accès aux documents dits publics qui relèvent de ce règlement, le 10-49-2021, n'était pas, comment dire, appliqué par la Commission.
- Donc, comme il n'y a pas...
- Il n'y a pas eu, comment dire, respect de ce règlement par la Commission, donc tout justiciable peut invoquer son droit au Luxembourg.
- D'accord.
- Donc, près de cette Cour de justice.
- Et qui a donc, dans un premier temps, parce que ça s'est déroulé en plusieurs étapes, la première étape, ça a été donc de demander auprès de la Commission l'accès aux SMS.
- Oui.
-...
Transcription générée par IA