Le gouvernement veut économiser des dépenses de santé

Retranscription des premières minutes :

- Sud Radio, André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Qu'est-ce qui se passe ? Alors qu'est-ce qui se passe ? Eh bien écoutez, Money Money à bas, bien sûr.
- Voilà, follow the money, follow the money, toujours follow the money.
- Et voilà, on a appris donc par Catherine Vautrin, qui l'a dit et qui l'a redit effectivement, voilà, le gouvernement prévoit, dit Madame Vautrin, je rappelle, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, écoutez la Salle Nationale, donc 1,7 milliard d'euros d'économies sur les dépenses de santé en 2025, voilà, un milliard.
- Donc on prévoit en plus...
- Voilà, 100 millions d'économies sur les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, etc.
- Il faut poursuivre les efforts, poursuivre les efforts.
- Alors c'est intéressant, voilà, comme on cherche 40 milliards désespérément, en fait, on cherche beaucoup plus, on a décidé de taillader dans la santé.
- Et au profit de quoi et au profit de qui ? Pierre Gentil, bonjour.
- Bonjour.
- Alors vous êtes avocat, on ne vous présente pas, on vous reçoit toujours avec plaisir, et puis vous avez réagi.
- Et justement, dans un tweet que j'ai lu, et vous disiez, attendez, c'est très très bien, alors voilà, on fait ça, 1,7 milliard d'euros sur les dépenses de santé, et on sait dans quel état est effectivement le paysage de santé à la française, alors que nous étions les premiers du monde, comme on sait.
- Et vous dites, mais on oublie les crédits de l'aide médicale d'État.
- L'aide médicale d'État qui voit ses crédits augmenter, l'aide des finances, le même projet de loi pour 2026, l'enveloppe va passer de 1,13 milliard d'euros en 2024 à 1,2 milliard en 2025.
- Alors, qu'est-ce qui se passe en fait ? Et vous, vous mettez en place les deux en disant, mais on ne comprend pas très très bien, ou on ne comprend que trop.
- C'est-à-dire qu'on s'interroge un petit peu sur les priorités de ce gouvernement, c'est-à-dire que le gouvernement nous dit qu'il cherche une piste d'économie, de 40 à 50 milliards.
- Bon, très bien.
- Ok, admettons, on a un déficit qui ne cesse de se creuser.
- Je rappelle accessoirement que la dette française, c'est près de 3 300 milliards.
- Voilà, 3 345,8 milliards d'euros aujourd'hui.
- Absolument, il y a un article qui est paru aujourd'hui là-dessus.
- Et je tiens à rappeler là-dessus que Emmanuel Macron est responsable de plus de 1 200 milliards.
- Car, rappelons-le, Emmanuel Macron est aux responsabilités s'agissant des affaires économiques, non pas depuis 2017, mais depuis 2014, car il était le ministre de l'économie de François Hollande de 2014 à 2016.
- Donc cet homme est littéralement celui qui pèse à lui seul plus de 1 000 milliards de dettes.
- Rendez-vous compte, cet homme à lui tout seul représente un tiers de toute la dette publique contractée depuis 50 ans.
- Sacré légion d'honneur, effectivement.
- Sacré Mozart de la finance, comme on le vantait.
- C'est toujours d'ailleurs assez amusant de voir le camp des bons gestionnaires.
- Souvenez-vous, c'est comme ça aussi qu'on qualifiait la Macronie.
- Vous savez, le camp des experts, de ceux qui avaient tout compris des Mozart de la finance.
- Bruno Le Maire qui a mis à nous l'économie russe, etc.
- Absolument, absolument.
- Pour l'instant, c'est plutôt notre économie qui plie le genou.
- Donc ce qu'il faut quand même répéter, on ne le dit pas assez, pardon André Bercoff, c'est que ces gens qui donnent des leçons matin, midi et soir sont des incapables.
- Ils sont des incapables, encore plus incapables que les autres.
- Je le rappelle, plus de 1 000 milliards en 10 ans, c'est un inédit.
- Maintenant, sur cette question effectivement de l'AME.
- Alors l'AME, c'est effectivement...
- Rappelons à qui s'adresse et à quoi sert l'AME.
- L'aide médicale d'État est une aide qui est accordée aux étrangers, en situation irrégulière, sous quelques conditions toutefois mentionnées.
- Effectivement, une faible condition de résidence de quelques mois et de ressources, mais auxquelles ils ont assez facilement accès.
- Et cette aide, effectivement, leur permet de prendre en charge un certain nombre de soins, notamment des soins hospitaliers.
- Et elle représente chaque année...
- Alors elle est en constante augmentation.
- Depuis...

Transcription générée par IA