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Les talibans interdisent aux femmes de parler entre elles


Les règles drastiques des talibans envers les femmes continuent

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, André Bercoff.
- Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
- Quand la femme est grillagée, toutes les femmes sont outragées.
- Les hommes les ont rejetées dans l'obscurité.
- Elle ne prend jamais la parole.
- Eh, Pierre Perret, quand les femmes sont grillagées, toutes les femmes sont outragées.
- Très, très, très belle chanson de Pierre Perret.
- Et ça continue encore et encore, hein, en Afghanistan.
- Vous avez vu ce qui se passe en ce moment ? Quelque chose de terrifiant, mais de terrifiant.
- C'est-à-dire quoi ? C'est-à-dire que, eh bien, elles n'ont pas le droit de parler.
- Oui, oui, le ministère, le ministère, écoutez-moi bien.
- Les femmes, le ministère, ça s'appelle, en Afghanistan, le ministre taliban de la promotion de la vertu et de la répression du vice.
- Eh bien, lundi dernier, le cher Mohamed Khalid Hanafi a annoncé que les femmes devaient d'un avant s'abstenir de prier à voix haute et de chanter dans ce cadre de façon à ce qu'aucune ne puisse entendre la voix des autres.
- C'est-à-dire que non seulement la femme doit parler très, très, très, très impétaux, mais en plus, eh bien, elle ne faut pas qu'elle se fasse entendre.
- Quand une femme prie, dit toujours le ministre de la promotion, de la vertu et de la répression du vice, eh bien, quand elle passe à ses côtés, quand une autre femme passe à ses côtés, elle ne doit pas prier à voix haute, elle ne doit pas se faire entendre.
- Comment pourrait-elle être autorisée à chanter si elles n'ont pas le droit d'entendre les voix d'autres femmes pendant la prière ? Donc, défense de chanter, défense de parler.
- Comme vous le savez, défense d'être découverte, ne fût-ce qu'un centimètre ou qu'un millimètre de la surface de son corps ou de son visage, défense d'aller à l'école, défense, évidemment, de se faire entendre, défense, évidemment, de s'instruire, voilà.
- Et elle dit, c'est une femme qui a déclaré...
- Et vous savez, ils ne nous autorisent même pas à parler au poste de contrôle lorsque nous allons au travail.
- Dans les cliniques, on nous interdit d'évoquer toute question médicale avec les hommes.
- Voilà, ça se passe comme ça où ? Eh bien, en Afghanistan.
- Mais alors là, en Afghanistan, eh bien, on ne les écoute pas beaucoup, nos chères néo-féministes françaises.
- Pourquoi ne sont-elles jamais allées devant l'ambassade d'Afghanistan à Paris, ailleurs, ou dans les consulats dans toutes les villes de France pour dire que c'est insupportable, que c'est intolérable qu'on arrive à ça ? Ne parlons pas de l'Iran, ou comme vous le savez, si on se découvre et qu'on voit une mèche de cheveux, vous êtes tabassés, emprisonnés, violés et mis à mort.
- Elle est trop souvent.
- En Afghanistan, voilà, c'est ça.
- Les femmes sont invisibilisées, n'existent pas, pire qu'un animal.
- Et on n'entend quoi ? On n'entend rien.
- Et j'ai beaucoup aimé.
- J'ai beaucoup aimé.
- Et je vous dis, un humoriste, un humoriste qui s'appelle David, et David,...

Transcription générée par IA

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