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Par avec Jean-Michel Lavoizard

Pourquoi la France a-t-elle perdu de l'influence en Afrique ?


Avec Jean-Michel Lavoizard, spécialiste en intelligence économique, on parle de l'influence française en Afrique. Pourquoi a-t-elle diminué depuis plusieurs années ?
Les invités

André Bercoff met en lumière, du lundi au jeudi, un événement d'actualité qui fait polémique. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.

Par André Bercoff avec Jean-Michel Lavoizard

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des premières minutes de votre émission : 

"800 kilomètres à pied pour la guérison de sa fille."

André Bercoff : Nous allons en parler effectivement de l'ovation de la France, entre la France et l'Afrique, et comment elles ont évolué. Avec Jean-Michel Lavoizard, bonjour Jean-Michel.

Jean-Michel Lavoizard : Bonjour André Bercoff.

André Bercoff : Lavoizard, on vous a déjà reçu pour parler du wokisme, de la pénétration du wokisme en Afrique, c'était passionnant. Il faut que je dis, vous êtes expert en intelligence économique, vous conseillez plusieurs sociétés, entreprises, vous avez vécu et vous vivez encore en Afrique, depuis 30 ans déjà dans divers pays africains. Mais là, vous revenez de 800 kilomètres, je dis 800 kilomètres à pied, sur la première partie du chemin vers Saint-Jacques de Compostelle, avec, vous portiez un sac de 40 kilos, et vous l'avez fait, je crois, pour la guérison de votre fille, c'est bien ça ?

Jean-Michel Lavoizard : C'est ça, tout à fait, et ça a été une immersion naturelle, physique et mystique, je dirais, et l'occasion de découvrir ou de redécouvrir des endroits fantastiques de notre beau pays.

André Bercoff : Combien de temps ça vous a pris ?

Jean-Michel Lavoizard : Cinq semaines.

André Bercoff : Cinq semaines, vous avez fait donc la moitié du chemin.

Jean-Michel Lavoizard : C'est ça, jusqu'à la frontière espagnole, Saint-Jean-Pied-de-Côte.

"Quel est votre sentiment ? Qu'est-ce que vous avez ressenti ?"

André Bercoff : Et vous êtes parti de Paris ?

Jean-Michel Lavoizard :Du Puy-en-Velay.

André Bercoff : Ah, du Puy-en-Velay, c'est ça.

Jean-Michel Lavoizard : La Via Podiensis, qui est la voie principale, dit-on, qui mène depuis le Moyen-Âge, depuis plus de 1000 ans, vers Saint-Jacques de Compostelle, où se, rappelons-le, se trouvent les reliques de l'apôtre Saint-Jacques le Majeur, qui était un apôtre de Jésus.

André Bercoff : Alors, vous l'avez fait, effectivement, c'est un effort que vous avez fait, et qui est très louable, justement, pour la guérison de votre fille. Je voulais savoir, cette France que vous avez peut-être redécouverte, ça faisait très longtemps que vous n'avez pas fait toutes ces communes, etc. Quel est votre sentiment ? Qu'est-ce que vous avez ressenti ? Plusieurs choses, mais dites-nous.

Jean-Michel Lavoizard : Alors, plusieurs choses. D'abord, à quel point nos campagnes, nos zones rurales sont belles, sont isolées, plus ou moins façonnées, en gros, du Puy-en-Velay jusqu'à Cahors. (...)

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