Aligner le système de retraite du secteur public sur celui du privé, c'était l'une des grandes promesses électorales d'Emmanuel Macron, qui a pour l’instant été repoussée à l'an prochain. Ce matin, Le Parisien publie en exclusivité une étude qui révèle les conséquences d'un tel alignement s'il a lieu.
179 euros de retraite en moins par mois, en moyenne, c’est ce que 2 fonctionnaires sur 3 perdraient si la réforme est entreprise l'an prochain et ensuite mise en œuvre. Seul 1 fonctionnaire sur 3 serait gagnant en cas d'instauration d’un système de retraite unique. Attention cependant, qu'ils y perdent ou y gagnent, les fonctionnaires continueraient de toucher des retraites plus généreuses que celles des salariés du privé, puisque la pension moyenne d’un fonctionnaire retraité serait de 2321 euros.
A quoi servirait cette réforme ? Et bien d'abord à établir l'égalité entre les Français face à la retraite ; c’est du moins l'argument principal mais en réalité, on sait bien qu'une telle reforme aurait surtout pour objectif de faire faire quelques économies au budget de l'État, qui, rappelons le, finance sur ses propres deniers - en fait grâce aux impôts - les retraites des fonctionnaires. Si la réforme est instaurée dès l'an prochain, elle devrait permettre d'économiser environ 2,5 milliards d'euros par an, ce qui n’est pas négligeable.
À noter que l'étude qui est publiée ce lundi dans Aujourd’hui Le Parisien classe les fonctionnaires métier par métier et désigne ceux qui seront le plus impactés par la réforme et la fusion. Vous ne serez pas étonné d'apprendre que ce sont les cheminots qui on le plus à perdre du fait de leur régime spécial tant décrié. Autres fonctionnaires qui ont le plus a perdre, es enseignants. Il ne serait donc pas étonnant d'en voir beaucoup dans la rue le 22 mars prochain...
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