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L’odeur des vieux livres au patrimoine de l’UNESCO

Il serait question d’inscrire au Patrimoine Culturel et Immatériel de l’UNESCO… l’odeur des vieux livres, c’est sérieux ? 

Régulièrement on nous parle de choses évidentes à inscrire au Patrimoine de l’UNESCO. Vous vous souvenez des cris d’animaux, chants du coq et beuglement de vaches, qui ont droit à une pétition qui circule en ce moment pour les protéger des indélicats et des procès.

Eh bien, en effet, c’est très sérieux, un groupe de scientifiques a démontré l’importance de conserver l’odeur des vieux livres. Dans la revue Heritage Science qui n’est pas une publication de rigolo, Ils demandent qu’elle soit inscrite en tant que patrimoine olfactif. C’est vrai qu’on a tous le souvenir de ces odeurs très particulières de vieux livres qu’on ouvre chez un bouquiniste par exemple.

Des odeurs qui jouent les madeleines de Proust et évoquent beaucoup de choses. Quand on les interroge sur le livre numérique et ses avantages, de nombreuses personnes parlent de ces odeurs qui leur manque. Elles vous rappellent votre enfance, des moments de bonheur et ces odeurs jouent un rôle important dans notre vie affective, émotionnelle et psychologiques. Au point qu’il existe même aujourd’hui des bougies créées spécialement pour les lecteurs qui émanent ces fameuses odeurs de vieux livres Mais l’Unesco va devoir inscrire bien d’autres odeurs à ce compte- là !

C’est certain car les chercheurs ont démontré le lien évident entre l’olfaction et le patrimoine. Les odeurs des boutiques de notre enfance, des animaux, des gens etc et ils sont en train de travailler à des méthodes d’analyse et d’archivage des odeurs. Ah l’odeur des sucres d’orge et de l’herbe coupée, bientôt à l’UNESCO ?

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