C'est une situation inédite : les taux des crédits immobiliers ont franchi un nouveau seuil, à la baisse, au mois de mai. Le taux moyen atteint désormais seulement 1,46 %.
Et si vous avez bonne mémoire, la semaine dernière - mercredi dernier pour être précis - nous parlions de l'inflation qui, elle, est repartie à la hausse ces derniers mois. Elle a atteint 2 % en année glissante et certaines prévisions envisagent qu'elle puisse dépasser 2,4 % cet été.
Pourquoi comparer ces deux chiffres ? Tout simplement parce que la situation est en effet inédite. Il est donc possible d'emprunter à un taux nettement inférieur à celui de l'inflation, ce qui fait que tous les ans, le poids de votre emprunt sera moins lourd. Les mensualités resteront fixes, quand, pendant ce temps, les revenus vont augmenter, toujours grâce à l'inflation.
Cela veut surtout dire que, plus que jamais, ceux qui le peuvent doivent emprunter pour acheter et c'est d'ailleurs le conseil du jour, tout en tenant compte du fait que malheureusement les prix de l'immobilier sont, eux aussi, à des niveaux historiquement élevés.
Mais ne vous pensez pas battu d'avance, si vous voulez acheter ou faire construire. Allez quand même voir votre banquier car l'autre nouveauté, c'est que les banques prêtent de plus en plus aux ménages à revenus modestes. Comment ? Grace à deux leviers : d'abord grâce à des produits comme le PTZ, le prêt à taux zéro qui peut financer jusqu'à 40% d'un bien si vous faites construire avec, en prime, un différé de paiement de 5 à 15 ans.
L'’autre levier est l'allongement de la durée du prêt. Les banques n'hésitent plus, toujours grâce aux taux historiquement bas, à monter des dossiers de prêt sur 25, voire 30 ans..
J’ajoute que la concurrence n'a jamais été aussi vive entre banques, donc là aussi, pensez à en voir plusieurs avant de vous avouer battus.
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