Seuls les salariés qui auront participé à quatre jours de grève, minimum, pourront bénéficier d'une aide financière issue de cette cagnotte, dont les fonds ont été recueillis par les syndicats.
Ils devront apporter une preuve au près de l'association "Solidarité Cheminots Grévistes", créée pour financer le million d'euros récolté, à savoir leurs fiches de paie avec le décompte des jours chaumés. Le dossier de chaque cheminot sera examiné par le conseil d'administration de l'association et ensuite le trésorier versera l'argent. La question, c'est : "auprès de qui ?" Directement auprès du salarié ou via le syndicat qui aura présenté le dossier ? La question n'est pas encore tranchée .
Autre interrogation : faut-il rembourser les grévistes au fil du temps ou à la fin du conflit ? Ce qui est certain, affirme la CGT, c'est que le million récolté ne permettra pas de payer l'intégralité des jours de grève. 50 % des cheminots sont en droit de demander une aide à l'association .
Qui sont ces cheminots qui vont traiter les dossiers ? Des syndicalistes de la SNCF et un sociologue, celui qui est à l'origine de la cagnotte, Jean-Marc Salmon. Il sera entouré de cinq cégétistes, trois de l'Unsa, un de Sud Rail et un de la CFDT.
Une assemblée générale de l'association est prévue dans les prochains jours. Certains cheminots grévistes l'attendent avec impatience car beaucoup commencent à tirer la langue.
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