Les viticulteurs Français sont ces dernières temps payés pour arracher leurs vignes. Un principe dont ils doutent de plus en plus.
120 millions pour arracher les vignes
Ce sont déjà 120 millions d’euros que l’Etat y a consacré, sous la houlette de l’Union Européenne. Objectif : subventionner l’arrachage des vignes, entre la baisse de la consommation en France et celle des exportations. Nombre de viticulteurs étaient montés au créneau pour regretter le recours à une telle solution.
Les viticulteurs cherchent à relancer les ventes, notamment en Champagne, mais le compte n’y est pas. Les vins rouges souffrent particulièrement. Le salut passe peut-être par des vins rouges plus légers à boire, hors des repas, à l’apéritif. Mais aussi voire surtout par une baisse de la production pour faire remonter les prix.
Un rôle de coupe-feu dans l'Aude
Ainsi, dans le Bordelais, après deux années de plan d’arrachage de vigne, le vignoble a été réduit d’un bon dixième, à 90 000 hectares. Soit sa superficie d’il y a une quarantaine d’années.
On voit également arriver sur le marché des vins sans alcool. Mais les aléas climatiques jouent également : de jeunes viticulteurs ont été victimes de mauvaises récoltes du fait de la sécheresse. Dans le département de l’Aude, 5000 hectares de Corbières ont été arrachés. Des vignes qui, auparavant, jouaient un rôle de coupe-feu naturel.
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