STX ne sera pas nationalisé. Contrairement aux souhaits des syndicats, la société de chantiers navals passera bien sous pavillon italien, sous le contrôle du groupe Fincantieri. Les quotidiens Le Monde et Les Échos annoncent cette information ce jeudi.
Le scénario de la nationalisation n'aura finalement pas abouti, malgré la volonté du Gouvernement d'éviter que les chantiers navals ne passent sous contrôle étranger. Fincantieri a bien accepté, selon Les Échos, de ramener sa participation en-dessous de la barre des 50 %, mais avec un autre partenaire italien.
Le secrétaire d'État Christophe Sirugue tiendra une conférence de presse à 17h30, après avoir rencontré les élus et les syndicats. Les deux quotidiens indiquent qu'il devrait confirmer qu'il n'est "pas question de nationaliser ce fleuron de l'industrie navale française", bien que Benoît Hamon et François Fillon se soient prononcés pour cette solution, défendue par les syndicats.
Le Monde annonce que l'État français conserverait 33 % des titres et donc une minorité de blocage.
Fincantieri, constructeur naval basé à Trieste et qui emploie 19.200 personnes dans le monde, est le seul candidat à avoir déposé une offre pour reprendre les chantiers STX France de Saint-Nazaire, filiale florissante du groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuliding en difficultés.